Home > Fioretti > La beauté des sénégalais

Eva Markowska, actuellement en mission au Sénégal avec Points-Cœur partage ses premières impressions à la découverte de son quartier. 

Du sable, partout du sable. Tout a la couleur du désert. Ici et là un arbre, étonnamment vert, ici et là un tronc sec. Sous les pieds, des ordures, des morceaux de matériaux colorés, des sacs plastiques, des vêtements, de la vaisselle cassée. Tout cela est mélangé avec du sable et rend la marche difficile. Fléau du plastique et d’un manque total d'attention aux objets. Dans les rues, bourdonnement, voitures, motos, voitures rapides, enfants, chèvres, moutons. Dans les maisons, les voix et les odeurs des personnes et des animaux se mélangent. Tout existe ensemble, tout vit ensemble. La vie se manifeste ici à tant de niveaux. 

Des maisons similaires les unes aux autres. Couleurs du désert. Couleurs d'arrière-plan. On voit mieux la vie et le mouvement dans un paysage désertique. Tout ce qui bouge est comme mis en valeur, d’une manière presque excessive pour mes yeux européens. 

Un « Car rapide » tout recouvert de symboles marabout si importants pour la culture islamique de ce pays, tout en couleurs vives, en fleurs, en décorations. Des motos avec des sièges en fourrure, pilotées par un homme en tongs. 

Et les femmes, ah, les femmes! Les tuniques et les boubous, vêtements nationaux des Sénégalais, sont cousus avec de véritables tissus africains, colorés, variés, brillants et complètement illogiques. Et pourtant dans chacun de leurs costumes, les sénégalaises sont si fascinantes. Parfois, je ne plus m’empêcher de les regarder, je ne parvient plus à détourner mon regard. La couleur de leur peau – que toutes voudraient naturellement éclaircir – se marie certainement à toutes les couleurs du monde. Peu importe la coiffure dont elles se parent, peu importe leur silhouette, elles sont naturellement et tout simplement belles. 

Assises le soir devant les maisons, s'occupant des bébés, vendant des collations ou discutant avec les voisins. Elles illuminent ce paysage terne comme des fleurs. 

Les maisons et les rues sont fades, les sénégalaises font resplendir les couleurs du monde.

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