du Point-Cœur de Naples
“Je n'abandonne pas la croix, mais je reste d'une façon nouvelle près du Seigneur crucifié. Je n'assume plus le pouvoir de la charge du gouvernement de l'Eglise, mais je demeure dans le service de la prière." Par ces paroles, Benoît XVI attirait l'attention des plus de 200 000 personnes présentes place Saint-Pierre, venues d'Italie, mais aussi du monde entier, à ce que serait sa "nouvelle mission" à partir du 28 février.
Une très forte émotion s'est vécue place Saint-Pierre. Pas seulement pour ceux qui, arrivés très tôt, attendaient de voir le Pape, mais pour le Saint Père lui-même qui n'a eu de cesse de faire mémoire de ces 8 ans. Il a évoqué ces années, plein de confiance dans l'avenir, de cette confiance qui naît de la certitude que "j'ai toujours su que dans cette barque il y avait le Seigneur et j'ai toujours su que la barque de l'Eglise n'est pas à moi, n'est pas la nôtre mais est la sienne".
Dans différentes langues, au cours de cette dernière audience, il n'a cessé de remercier tous ceux qui, avec "respect et compréhension" ont accompagné cette décision et qui, par des lettres et des messages, ont manifesté leur proximité au Pape. Des messages qui ont rappelé que "le Pape n'est pas seul" et que l'Eglise est un corps, une famille qui "est vivante aujourd'hui".
Cette date du 27 février est à garder en mémoire. Non seulement comme événement historique, mais aussi comme opportunité de voir l'humanité d'un Pape qui, par sa décision pleine de courage, prise pour le bien de l'Eglise, invite à l'espérance : une invitation qui s'adresse à tous et pas seulement à ceux qui étaient présents place Saint Pierre.
Merci de nous faire participer à ces moments fondateurs pour notre vie de foi et notre appartenance à l'Eglise. Merci à Benoît XVI pour sa liberté et sa fidélité au Christ !
Merci pour ces images si émouvantes. Une si grande gratitude monte de nos coeurs pour la mission de notre Pape qui ce matin encore nous fait entrer dans le mystère de l'Eglise : " Guardini dit ceci : l’Eglise « n’est pas une institution imaginée et construite sur le papier…, mais une réalité vivante… Elle vit dans le cours du temps, en devenir, comme tout être vivant, en se transformant… Et pourtant dans sa nature, elle demeure toujours la même, et son cœur est le Christ ».
C’est l’expérience que nous avons faite hier, me semble-t-il, sur la Place : voir que l’Eglise est un corps vivant, animé par l’Esprit-Saint et qu’elle vit réellement de la force de Dieu. Elle est dans le monde, mais elle n’est pas du monde : elle est à Dieu, au Christ, à l’Esprit. Nous l’avons vu hier. En ce sens, une autre expression connue de Guardini est aussi vraie et éloquente : « L’Eglise se réveille dans les âmes ».
quelle homme humble sage et de savoir que son état de sante été trés fragile il se retire pour prier médite pour un monde si dure et cruelle jespére qu'il pourras se reposer au revoir monsieur
Merci, Saint-Père, pour la simplicité avec laquelle vous avez expliqué votre départ . Vous rendez un grand service à l'Eglise: quel que soit le prestige de la fonction pontificale et l'affection qui l'entoure, le pape n'est qu'un "serviteur quelconque" comme chacun d'entre nous. Vous nous rappelez que c'est à Jésus qu'il faut s'attacher, plus qu'à ses ministres.