Pour fêter l'Assomption de la Vierge Marie, voici quelques lignes d'Adrienne von Speyr.
"Puis elle meurt et est accueillie au Ciel, et dans la vision de Dieu sa propre vision a acquis une forme toute nouvelle. Elle qui était la servante du Seigneur est devenue maintenant la Reine du Ciel. Et elle doit se comporter avec autant de bonne volonté et de naturel comme Reine que comme servante, car le Seigneur a fait d'elle l'une et l'autre."
"Lorsque l'Esprit la couvre de son ombre, il n'y a que le spirituel, la foi pure, et celle-ce se vérifiera plus tard dans le corporel. L'Esprit céleste a couvert sa personne visible et terrestre, et elle a assimilé l'événement plus tard, dans sa vie corporelle. C'est ce mystère que l'Esprit confie à son administration après son assomption : qu'elle apparaisse en tant qu'existence céleste toujours à nouveau dans l'Eglise, pour éveiller l'Epouse terrestre, concrète du Christ, l'Eglise, à une compréhension incarnée de la dimension céleste."
"Dans la Nouvelle Alliance cependant naît, chez ceux qui se nourrissent de la vie de Marie, une obligation de se rapprocher d'elle, de comprendre qu'elle personnifie ce à quoi tout croyant aspire, de reconnaître en elle la totalité de ce que Dieu confie à ses fidèles pour qu'ils essaient de le réaliser. Tous les saints de la Nouvelle Alliance qui ont part à la vie mariale – et lequel n'y aurait pas sa part ? – ont à l'égard de la Mère une véritable obligation. Ce qu'ils ont reçu n'est rien de fini, d'achevé en soi, mais quelque chose qui s'ouvre vers la Mère, quelque chose qui en union avec elle spontanément pousse à grandir et à s'épanouir.
