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Un engagement politique pour remettre « La famille au cœur »

Les 25 mai et 1er juin aura lieu l’élection législative partielle de la 3ème circonscription de la Haute-Garonne. Nicolas Rimaud (40 ans, marié, père de 6 enfants) et sa suppléante Manuela Traissac (38 ans, mariée, mère de 7 enfants) tous deux salariés en entreprise, bien que non issus du monde politique, ont décidé de se présenter aux élections. Sans étiquette, leur slogan résume leur programme : « La famille au cœur ». Interview. 

Qu’est-ce qui vous a incités à vous lancer en politique ?

Nicolas Rimaud. L'actualité de ces derniers mois et dernières années nous a donné de vivre une vraie crise sociale au cœur de laquelle la famille a été la principale cible. Aujourd’hui, je me porte candidat pour faire entendre un discours différent. Au travers de ce programme, j'entends remettre la famille et la personne au cœur de toute décision politique. La crise que nous traversons n'est pas seulement économique, elle est aussi sociale et culturelle. Je suis convaincu que les réponses que nous apporterons aux problèmes sociaux et sociétaux auront des conséquences positives directes sur l'activité économique de notre pays.

Manuela Traissac. Cet engagement est le résultat de mon expérience : mon expérience de mère de famille, mon expérience d’ingénieur en grande entreprise. En tant que chef de projet, je fais le constat que si je mets l’Homme au cœur de mon projet, si je prends soin de ces personnes en répondant à leurs besoins d’écoute, de cohésion, de reconnaissance, alors l’entreprise obtient de meilleurs résultats. La France est comme une grande entreprise avec des personnes qui la font fonctionner. Ce ne sont pas les personnes qui doivent être au service de l’Etat mais bien l’Etat qui doit être au service des personnes. Si on prend soin des personnes, si on met la famille au cœur des décisions, alors la France rayonnera. C’est ce que je vis dans ma propre famille.

Aujourd’hui n’est-ce pas une utopie de parler de la famille ?

M Traissac. On a tous une famille, quels que soient les aléas de la vie ! J’ai moi-même perdu ma maman quand j’étais jeune. Il faut préserver la famille et non pas l’affaiblir. La famille n’est pas seulement un lieu de consommation, c’est un lieu de production de richesses, à condition que l’Etat aide la famille.

N Rimaud. Et c’est ce que nous voulons faire entendre à l’Assemblée Nationale ! La famille doit être considérée comme une entreprise productrice de richesses : les hommes et les femmes qui seront demain au service de la société, la cohésion sociale, les liens intergénérationnels. A ce titre l'Etat doit soutenir et investir sur la famille avec une vraie politique familiale (reconnaissance et rémunération du parent qui fait le libre choix de rester au foyer, incitation à la natalité…).

De plus, les parents, principaux éducateurs de leurs enfants doivent pouvoir s'appuyer sur l’école pour la transmission des savoirs. Mais les enfants confiés à l'Education Nationale, ne doivent être l'objet d'aucune expérimentation, qu'elle soit d'ordre pédagogique ou idéologique.

La famille, socle de base de toute société, doit être respectée en tant que telle. Il y a une réalité humaine qui ne peut être transgressée : les hommes et les femmes sont différents mais complémentaires et chacun doit pouvoir s'identifier selon une filiation père/mère/enfant.

A qui vous adressez vous ?

A tous ! Quel que soit l’appartenance politique, religieuse ; c’est une question de bon sens ! Nous ne sommes pas affiliés à un parti, et nous ne faisons pas campagne « contre » les autres. Nous voulons simplement être le levain dans la pâte.

www.lafamilleaucoeur.fr

1 Commentaire

  1. Alain Bories

    C’est bien de se bouger. Le fait de se présenter est gratifiant et vaut mieux que de rester dans son coin. Mais il faut appeler un chat un chat, et la politique une lutte pour le pouvoir. Réfléchissez à la façon dont vous pourrez vous doter de davantage de moyens au service de vos belles ambitions. Personnellement, j’ai pris la carte d’un parti politique que vous ne connaissez sans doute pas. Jules César préférait être le premier d’un petit village des Alpes que le second à Rome ; moi, je préfère être un simple délégué de l’Union Populaire Républicaine qu’un délégué consulaire sans étiquette (je fais partie des Français établis hors de France).

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