Réponse à l’article du blog du père Dominique Rimaz du 17/05/19, repris amplement dans celui du journal La Croix du 20/05/19, qui a alimenté une certaine polémique dans les réseaux sociaux.
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Un titre erroné
Faire croire que le Centre international pour une Culture de Compassion (ICCC) dont il est question dans le blog, ferait partie de « La fortune de Thierry de Roucy » comme le sous-entend le titre de cet article est complètement erroné.
Thierry de Roucy n’a jamais été propriétaire de ce terrain ni d’autre chose. Ce centre est la propriété de l’association américaine et Thierry de Roucy n’a plus de lien avec cette dernière depuis 2014.
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Des fonds détournés ? Une grave diffamation infondée
L’article laisse entendre que les bienfaiteurs de l’association auraient été trompés. Leur aide, donnée pour des volontaires travaillant auprès des plus pauvres, aurait été affectée pour la construction de ce centre.
Cette association est soumise aux lois civiles américaines, ses comptes sont publics et contrôlés chaque année. Les dons qu’elle reçoit étant déductibles d’impôt, elle est soumise et régie par des normes précises et rigoureuses du fisc américain.
Ils ont été, de plus, communiqués aux autorités ecclésiales contrairement à ce qui a été affirmé par la journaliste de La Croix.
L’argent récolté est donc utilisé (dépenses de fonctionnement, acquisition de biens mobiliers ou immobiliers, etc.) pour des buts reconnus et en stricte conformité avec ses statuts.
Le centre a été financé par des dons explicitement sollicités pour la construction de ce dernier à travers :
- Des évènements organisés spécialement pour le financement de ce centre
- Des dons de particuliers en réponse à des dossiers de levée de fonds créés spécifiquement pour ce projet.
- Le bénévolat de nombreux volontaires.
Contester ces faits publiquement sont des accusations graves car elles portent un préjudice conséquent à l’association remise en cause. Fausses et infondées, elles deviennent, par là même, des diffamations considérées comme des délits selon le droit pénal.
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Un centre spirituel et non une maison privée
L’article laisse entendre que ce lieu aurait été la maison privée de Thierry de Roucy parce qu’il y résidait une partie de l’année.
Ce lieu était d’abord un centre de retraite et de formation des volontaires américains. Il était également un lieu de diffusion du charisme de compassion, un lieu de pèlerinage et de recollections spirituelles.
Une communauté de consacrés animait toutes ses activités durant l’année et elle assurait un apostolat auprès du voisinage : visites aux malades, aux personnes âgées, etc.
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En obéissance avec notre Évêque
Contrairement à ce qui est écrit, ce n’est pas Thierry de Roucy qui « vient de faire mettre en vente » ce centre.
C’est l’association américaine qui, depuis un an déjà, a obéi à ce que Mgr Rey écrivait dans sa lettre du 29 juin 2017, à savoir que « le sort du Centre international de compassion établi près de New-York doit en particulier être mis en question. De mon point de vue, son utilité ne m’apparaît pas du tout acquise ».
L’association a obéi ainsi à cette demande qui fut renouvelée, par l’intermédiaire du délégué épiscopal de Points-Cœur, le père Jean-Noël Dol, le 8 mai 2018 ; ce dernier expliquant que « Mgr Rey conseille vivement, et invite avec insistance » à fermer le Centre.
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Les cotisations des laïcs consacrés payées
Il est strictement faux d’écrire que l’œuvre ne se soit pas « acquittée pour eux [les consacrés] des cotisations de retraite qui leur étaient dues ».
Toutes les justifications documentées pour contredire ces accusations infondées ont été présentées aux autorités compétentes et acceptées, jusqu’à preuve du contraire, par ces dernières.
Tous ceux qui sont passés à New York savent que le terrain et la maison en question appartiennent à une association américaine qui pourrait porter plainte, car elle est soumise à des contrôles fiscaux, que les comptes annuels sont publics et que les commissaires aux comptes jouent leur réputation sur l’utilisation des dons pour les fins de l’association.
Cette maison a été utilisée pour accueillir, selon les buts de l’association, des milliers de personnes : jeunes en formation, retraitant, SDF de New York, etc. Dire qu’elle appartient au fondateur est un pur mensonge, comme de laisser entendre qu’il pourrait retirer un centime de la vente.
On ne peut que souhaiter à ceux qui oeuvrent à New-York et ailleurs de ne pas se laisser décourager par ces diffamations mesquines et de rester fidèles à leur service désintéressé des personnes seules.
Alors faites un procès en diffamation.. Aucun souci. Je pense qu’il faut communiquer avec calme et sérénité.. C’est la culture du dialogue. On peut parler de réalités sensibles ? Ou bien on risque immédiatement un procès ? Trop réagir et trop de degegdre défense peuvent vouloir cacher quelque chose ?
Et qui se cache derrière les pseudos ? Pour ma consœur et mon petit blog, c’est clair. Donc transparence. …
Alors argumentons . Bien à vous
Je ne me cache pas sous un pseudo pour dire que Dominique Rimaz parle de choses qu’il ne connait pas, ignore tout de ce qui est vécu à Point-Coeur et encore plus de la rigueur des lois américaines .
Je n’en reviens toujours pas de voir avec quelle facilité les journalistes publient toutes sortes de soi-disant informations qui ne sont que des rumeurs ou des informations pour le moins très inexactes! Je souhaiterais un journalisme plus conscient de ses responsabilités et ayant le courage de ne pas diffuser ou alimenter des rumeurs à même de détruire la vie des personnes ou d’une association…
parler de choses sensibles est une chose, diffamer en est une autre qui se définit dans Wikipedia de la façon suivante : En France, la diffamation est une infraction pénale définie comme l’« allégation ou [l’]imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».
Alors auriez vous l’amabilite de nous donner vos informations ?
Je vous lirai
Et je suis parfaitement identifiable et vous ?
Les informations, vous les avez dans l’article ci-dessus : C’est à vous de démontrer qu’elles sont fausses.
Bonjour. Je suis Frédéric Eymeri (pour l’adepte de la transparence qui ne dit pas son nom).
Pour faire suite aux propos d’Emmanuelle, et pour exprimer qu’il n’est pas que les journalistes qui « publient toutes sortes de soi-disant informations qui ne sont que des rumeurs ou des informations pour le moins très inexactes », j’ai reçu à titre privé de la part d’un certain Yves Hamant (puisque les pseudos sont mal vus), un avis véhiculant ces mêmes « accusations graves », « fausses et infondées ».
Aucunes preuves sont avancées mais des accusations et insinuations, le verbe d’une haine contenue juste ce qu’il faut pour tout de même paraître honnête et respectable. Les propos sont éminemment manichéens. Si lui représente le camps du bien qui sait « combien il est difficile d’ouvrir les yeux », d’un autre côté, ceux qui veulent aider la mission de Points-Cœur sont accusés de « cautionner une tromperie ».
J’imagine ne pas être le seul à avoir reçu cet « avis ». Je ne sais pas ce qui motive ce chasseur de prime, s’il agit seul ou si d’autres dirigent son sous-marin… Je suis seulement en colère de voir qu’il est possible, en toute impunité, de diffuser de tels propos lourds de conséquences sans même en avoir vérifier les faits.
Je ne sais pas si ces accusations « privées » tombent sous le coup de la diffamation et donc à ce titre, sont illégales, mais je garde les preuves de cela.
Merci à Terre de Compassion de rétablir la vérité, c’est assez pénible, l’amateurisme de ceux qui se disent communiquants. C’est fatiguant. Et puis ça a de fâcheuses conséquences, tout de même, hein.
Au-delà du contenu ridicule de l’article du Père Dominique Rimaz et de la légitime colère qu’il a pu engendrer, au-delà de la polémique donc, je voulais juste profiter de cette occasion pour dire ma reconnaissance pour les 10 mois passés à l’ICCC, en tant que volontaire, il y a quelques années. Ce lieu était magnifique, on y travaillait dur pour proposer un accueil digne de la soif de beauté et de vérité de l’être humain, et un grand nombre de personnes y ont trouvé paix et réconfort. Quel que soit le destin de ce lieu maintenant, rien ne pourra effacer ce qui s’y est vécu pendant quelques années avec Points-Coeur, et si cela peut paraître étrange et insensé que tout cela soit anéanti aujourd’hui, il en demeure pourtant une double fécondité : une sur la terre que nous pouvons voir à travers toutes les personnes qui ont vécu quelque chose de vrai à l’ICCC (dont je témoigne personnellement !) et une dans le Ciel que nous ne pouvons pas voir, et qui est un secret du Bon Dieu !
Merci pour les différents commentaires qui ont le mérite de remettre les faits objectifs devant les yeux de tous…
Je voudrais ajouter mon propre témoignage au sujet des cotisations des laïcs consacrés. Depuis ses débuts et ce jusqu’à aujourd’hui, Points-Cœur a toujours été géré au niveau administratif et financier par des laïcs (dont les deux premiers étaient des pères de famille), et cela d’une manière responsable, professionnelle, compétente.
Moi même laïque consacrée dans Points-Cœur depuis presque 25 ans, je reçois chaque année de manière personnelle mon relevé de compte Epargne retraite Il est donc faux d’affirmer que Points-Cœur ne se soit pas acquitté des cotisations retraites. Certes cette cotisation reste modeste mais qui peut prétendre aujourd’hui que dans 20 ans il bénéficiera d’une « bonne retraite » !! De plus nous bénéficions d’une assurance maladie très complète (au même titre que les volontaires) qui couvre tous nos frais de santé.
Il est dommage monsieur l’Abbé que vous vous soyez engouffré dans une polémique qui vous dépasse.Sans doute vous êtes vous laissé emporté par la parole des quelques ennemis connus et acharnés de Points-Cœur. Lorsque vous vous faites l’écho de la vente de l’ICCC, vous relayez cet article pitoyable et non signé sans discernement …pour quelqu’un qui veut l’identification de chacun, c’est un peu court. Vous citez simplement sur votre blog du 17 mai « source H ». H comme Hamant? aurais-je tort? Soyez en accord avec vous-même et citez clairement votre source alors. Sur le fond encore: Il fallait donc accueillir à l’ICCC les personnes fatiguées par la vie, en recherche de paix,de beauté, happés par l’ enfer d’une mégapole New-yorkaise qu’ils côtoient chaque jour dans des huttes en paille et de la boue séchée? Accueillez vous ainsi les personnes en détresse qui vous sont confiées?Il est parfois tellement simple d’accuser qui que ce soit en apportant n’importe quel texte sur des images comme vous l’avez fait ici. Je pourrai à toute aise agir de la sorte en reprenant quelque image forte de votre blog ( je suggère aux lecteurs d’aller voir https://twitter.com/dondomfabien?lang=fr&lang=fr ) et en l’intitulant:
« L’Abbé qui aime les avions bombardiers et les bombes » ou encore lorsque vous vous extasiez devant la photo d’une splendide salade de fruits avec gourmandise:
» L’Abbé qui se délecte de fruits exotiques acheminés par avion dans la riche Suisse alors que dans le pays d’où viennent ces fruit les pauvres meurent de faim ». Oui, cela serait ridicule, faux et injuste…pourtant, en développant, sur une image,je pourrai argumenter sans me soucier de la vérité comme il a été fait dans l’article que vous avez relayé. Tout cela est bien dommage et surtout très dommageable à cette oeuvre louée de par le monde et accueillie explicitement par plus de 30 évêques. Vous êtes un communiquant…vous me comprenez donc.De par les positions que vous prenez autrement,vous semblez- être un prêtre tout à fait digne. Alors pourquoi une telle compromission?. Ne vous trompez pas d’ennemis père Rimaz.