Et nous rendons grâce pour le mystère de l’Agneau de Dieu. C’est précisément lui qui se trouve au milieu de « l’immense multitude » de ceux que l’Auteur de l’Apocalypse voit dans sa vision eschatologique. Voici, « ceux qui ont traversé la grande tribulation et lavé leurs vêtements, les blanchissant du sang de l’Agneau » [1]Ap 7:14 . Ils sont « marqués » du signe de sa Rédemption. Ils crient fort : « Le salut appartient à notre Dieu. . . et à l’Agneau » [2]Ap 7, 10 . Seul Dieu peut imprimer le sceau de la sainteté dans le cœur de l’homme.
L’Ange. Photo © Aude Guillet
Rendons donc grâce pour le mystère de l’Agneau, pour sa passion, sa mort et sa résurrection, pour la rédemption du monde , car cela nous conduit au tabernacle éternel, à la communion des saints. Nous vivons tous dans la perspective de la rencontre définitive « face à face » , dans la perspective de « l’immense multitude » de l’Apocalypse. Nous sommes le peuple fidèle qui cherche Dieu : « à lui c’est la terre et tout ce qu’elle contient, / l’univers et ses habitants » [3]Ps 24, 1 .
Extrait de l’homélie du Pape Jean-Paul II – Solennité de la Toussaint – 1er novembre 1985