Home > Cinéma, Théâtre > Vaincre ou mourir

« Vaincre ou mourir », est un film co-réalisé par Paul Mignot et Vincent Mottez. Se basant sur des faits historiques, il fait suite au « dernier Panache », un spectacle du Puy du Fou sur les guerres de Vendée, et son chef François Athanase Charette de La contrie.

 

 

Alors que le peuple français sombre dans l’absurde de la période de terreur de la Révolution, une résistance voit le jour dans le pays vendéen. Ce sont des villageois, des paysans, qui face à l’imposition d’une règle de plus en plus totalitariste (constitution civile du clergé, conscription pour la guerre) se lèvent « pour Dieu et pour le Roi », selon leur devise. Cette résistance naît devant l’évidence de l’injustice : la révolution devient une caricature de la liberté, qu’elle défendait à ses prémices, en répandant la terreur à toutes voix contraire à ses idées. Les Vendéens trouveront dans la personne de Charette un chef. A sa suite, ils auront le courage d’entrer dans un réel combat, non seulement en se défendant avec les armes (leurs outils de paysans), mais aussi en gardant au cœur ce courage d’être fidèle à ce qu’ils ont reçus, dans la tradition, la foi, et la dignité de l’homme. La résistance se tient face à ce qu’on ne reconnaît plus comme bon et vrai, et qui entre en opposition avec la raison. C’est pour cette cause qui les dépassent qu’ils s’engagent et pour laquelle ils vont vivre un enfer, « je ne suis pas un saint mais je n’irai pas en enfer car l’enfer j’en viens », dit Charette. Le courage et l’audace de ces hommes et femmes demeurent. Ce sont ces derniers mots que Charette prononce avant son exécution : « Rien ne se perd jamais ! », et qui nous rejoignent aujourd’hui à travers le témoignage de ce film. Finalement au-delà des convictions et questions politiques, ce film nous met face au « panache » d’un homme, et de beaucoup d’hommes, femmes et enfants qui ont payé au prix de leur vie pour une cause qu’ils reconnaissaient des plus honorables. Leur histoire n’est pas seulement un fait du passé, mais leur mémoire nous provoque dans notre détermination à chercher le bien.

 

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