Alma Deutscher écrit son premier Concerto pour piano à l’âge de douze ans. Aujourd’hui elle publie l’interprétation de son adagio en mémoire des victimes du 7 octobre 2023 en Israël.
« Le thème principal du deuxième mouvement m’est venu lorsque j’étais très triste, alors que j’improvisais sur le piano de ma grand-mère quelques jours après sa mort. Le mouvement est dans une tonalité assez inhabituelle, si bémol mineur, qui n’est peut-être pas très confortable pour l’orchestre, mais c’est la tonalité dans laquelle j’ai entendu la mélodie pour la première fois dans ma tête, et je ne voulais pas en changer. »
Alma élargit son cœur aux victimes du conflit entre le Hamas et Israël. En nous partageant cet adagio, elle nous entraine dans ce mouvement de compassion et de supplication pour la paix.
« J’ai composé ce mouvement de mon concerto pour piano en mémoire de ma grand-mère en Israël. Je le publie ici en mémoire des enfants, des femmes et des hommes, jeunes et vieux, qui ont été assassinés dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023. »
Cet adagio est une véritable allégorie de l’hospitalité du cœur. Alma au piano dialogue avec les violons, accueille les échos de la clarinette, du hautbois, de la flûte, du basson et du cor qui se répondent entre eux avec beaucoup de douceur. Le regard d’Alma se tourne fréquemment vers la chef d’orchestre, « comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse » [1]psaume 122 . Toute sa personne, portée par la grâce, est au service de la communion du corps.
La centaine de commentaires témoigne de l’impact si réconfortant de la musique d’Alma dans les cœurs. L’un y reconnaît « l’expression de l’amour divin », l’autre la reçoit comme « un cadeau spirituel ». D’elle émane une profonde consolation. Elle élève l’âme, elle conduit à la prière.
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References
↑1 | psaume 122 |
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