Hier, avec toi, ô Christ, j’étais enseveli, avec toi je me réveille aujourd’hui, prenant part à ta Résurrection; après les souffrances de ta crucifixion, accorde-moi de partager, Sauveur, la gloire du royaume des cieux. Le Christ est ressuscité des morts. Venez, buvons tous au flot nouveau de la source d’immortalité merveilleusement jaillie non plus du rocher dans le désert, mais sur le tombeau du Christ, notre force et notre joie. [1]Ode 3, Dimanche de Pâque, Liturgie Byzantine
Pâque de toute beauté, Pâque, divine Pâque, Pâque vénérable se levant sur nous. Ô Pâque, rédemption de nos peines, car, en ce jour, du tombeau comme au sortir de la chambre nuptiale resplendissant s’est levé le Christ, comblant de joie les myrophores en leur disant : Informez les Apôtres de ma Résurrection ! [2]Stichères de Pâques, ton 5, Liturgie Byzantine
Avec les Archanges chantons la Résurrection du Christ, sauveur et libérateur de nos âmes, qui reviendra dans la gloire avec force et puissance, pour juger le monde qu’il a créé. Après la croix et le tombeau, un Ange proclame ta seigneurie, disant aux saintes femmes : Venez et voyez l’endroit où gisait le Seigneur ; selon sa parole, il est ressuscité, le Seigneur tout-puissant.
Ô Christ, source de vie, qui seul possèdes l’immortalité, prends pitié de nous qui nous prosternons devant toi. Par ta croix tu as aboli la malédiction méritée sous l’arbre défendu, par ta sépulture tu as détruit la force de la mort et par ta Résurrection tu as illuminé le genre humain ; aussi nous te chantons : Christ, notre bienfaiteur et notre Dieu, gloire à toi. Devant toi, Seigneur, les portes de la mort s’ouvrirent en tremblant, à ta vue, les gardiens de l’Enfer furent saisis de frayeur ; car tu as abattu les portes d’airain et brisé tous les verrous afin de nous tirer des ténèbres et de l’ombre de la mort et de rompre les liens qui nous tenaient enchaînés.
Chantant l’hymne du salut, venez, tous les fidèles, prosternons-nous dans la maison du Seigneur en disant : Ô Crucifié sur le bois et ressuscité d’entre les morts, toi qui es assis à la droite du Père, efface nos péchés. Maintenant… L’ombre de la Loi s’évanouit devant la grâce et, comme brûlait le buisson ardent sans être consumé, ô Vierge, tu as enfanté et vierge tu es demeurée ; le Soleil de justice s’est levé au lieu de la colonne de feu, à la place de Moise voici le Christ, le Sauveur de nos âmes. [3]Lucernaire, ton 2, Liturgie Byzantine
Icônes : © Natalia Satsyk (Anges et Archanges – Détail)