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« L’homosexualité n’existe pas »

Il n’y a pas de reproduction homosexuelle et ce malgré toutes les promesses qui sont faites et les espérances qui sont alimentées. Pour l'essayiste Andréas Lombard, les idées qui s'agrègent au concept d'homosexualité servent à ouvrir de nouvelles opportunités pour le marché des techniques de reproduction. 

Andreas Lombard, auteur du livre "Homosexualität gibt es nicht. Abschied von einem leeren Versprechen", Sonderwege, Waltrop/Leipzig 2015. 

FreieWelt.net : « l’homosexualité n'existe pas », affirmez-vous dans le titre de votre nouveau livre. Comment doit-on comprendre cette proposition assez abrupte ?  

Andreas Lombard : Sans aucun doute, il existe un amour corporel entre des gens du même sexe. Il a toujours existé, on le trouve également chez les animaux. Mais depuis que le mot « homosexualité » existe, c'est-à-dire, depuis la fin du XIXsiècle, beaucoup de concepts s’y sont agrégé, une sorte de grande promesse que plus personne ne questionne. Aujourd’hui le mot « homosexualité » est entouré de nombreux interdits tant en pensée et qu’en parole. C’est en réalité une duperie de grande envergure. Ce dont on parle n’existe pas.

FW: Expliquez nous cela.

AL : Je vais vous donner trois exemples. Premièrement, l’homosexualité est considérée comme un état permanent, comme si elle était un port d’attache, une sorte de protection devant l’incertitude de la vie. Ce n’est pas le cas. Deuxièmement, la soi-disant « égalité » entre homosexualité et hétérosexualité ne peut pas exister. On ne peut pourrait parler d’égalité qu’en faisant abstraction de la question de la reproduction. Troisièmement, ce débat sur l’égalité nous fait considérer une fertilité homosexuelle fictive qui conduit finalement à une discrimination de l’hétérosexualité.

En premier lieu, selon le Gender Mainstreming le changement d’orientation sexuelle n’existe qu’à sens unique, celui qui se déclare homosexuel ne pourra pas revenir à l’hétérosexualité. Je connais pourtant plusieurs femmes qui, après avoir été lesbiennes, vivent actuellement avec des hommes. L’idée selon laquelle l’homosexualité est définitive est historiquement très récente. Et pour ceux qu’elle concerne, elle peut vite devenir une prison.

Deuxièmement, on ne peut se poser la question de l’égalité entre hétérosexualité et homosexualité que si on fait abstraction de la question de la reproduction. C’est intéressant de constater qu’actuellement le combat qui réclame l’égalité trouve sa force dans l’espoir qu’une fertilité homosexuelle serait rendue possible par les techniques de reproduction artificielle. Jusqu’à présent ce n’est qu’une fiction, mais une fiction qui est violement appuyée et relayée par les médias, par des associations qui y trouvent un intérêt et même par le gouvernement. On fait consciemment comme si deux homos ou deux lesbiennes pouvaient être parents au sens plein du terme. Or ils ne le peuvent pas, du moins pas ensemble.

Enfin, pendant longtemps on a considéré que l’immoralité n’était que du côté de l’homosexualité, et on a fermé les yeux sur beaucoup de « péchés », comme on les appelés à l’époque, hétérosexuels. Nous vivons actuellement le contrecoup de cette situation. En effet, on dit que les parents homosexuels seraient de meilleurs parents dans la mesure où leurs enfants sont vraiment désirés, en opposition aux « bébés par accidents » des hétéros. Je considère que c’est une discrimination malveillante de ce qui est la normalité et qui doit être protégée, même s’il y a des cas particuliers malheureux, comme il y en a toujours et partout. A mon avis, les homosexuels peuvent s’afficher comme « parents », mais c’est destructeur d’en faire le principe d’un nouvel ordre normatif de la famille.

Levier d’ouverture d’un immense marché des techniques de reproduction

FW : On ne peut pas dire que cette approche soit « homophobe ». Par ailleurs, vous dites que vous voulez protéger les homosexuels. De quoi donc ? 

AL : On peut toujours dire beaucoup de choses. Le titre de mon livre a tout de suite été qualifié d’homophobe par des personnes qui, bien sûr, ne l’ont pas lu. Cette accusation est stupide. Je sais que beaucoup d’homos sont de mon côté, des personnes qui veulent simplement vivre leur vie. Mais la barre pour juger l’homophobie est placée toujours plus bas…

C’est pourtant différent de comprendre de quoi il en retourne exactement. En réalité, les homos et les lesbiennes sont utilisés comme des instruments dans un combat contre toute forme traditionnelle d’identité ou d’origine. Mais ce combat n’est que la surface idéologique. Les homosexuels sont effectivement utilisés pour servir de levier d’ouverture à l’immense marché des techniques de reproduction. Plus tard, une fois que la légalisation du mariage homosexuel sera atteinte, il s’agira de légaliser la gestation pour autrui (GPA). Mais essayez donc de critiquer cet état de fait sans être classé comme homophobe. C’est déjà presque impossible.

FW : Qu’avez-vous contre la GPA ?

AL : C’est la plus grande instrumentalisation pensable de la femme. L’expression « machine à procréer » serait encore trop douce, cette expression vient d’un contexte féministe qui, en comparaison, est bien gentil. Dans ce contexte, il était dirigé contre une certaine obligation à la maternité – qui n’existe plus depuis les dernières décennies.

J'ai l’impression que ceux qui ne veulent plus se tenir à aucune règle pour leur propre vie (ce qui est leur droit), se cachent volontiers derrière les homos et les lesbiennes, selon le mot d’ordre : « si les autres peuvent faire tout ce qu’ils veulent, sans tenir compte de personne, alors je le peux aussi ». Pour eux, nous ne devons plus accepter certaines limites de la vie humaine, limites naturelles ou dues aux circonstances. Pourtant cette attitude ne nous rend pas plus fort, mais au contraire toujours plus fragiles.

Je n’ai pas besoin de prendre le Catéchisme de l’Église catholique pour reconnaître qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre société, depuis la montée des divorces (« L’amour est mort ») jusqu’au fait que l’Allemagne a le plus faible taux de natalité au monde. Pour quelle émancipation luttons-nous, quand nous-mêmes nous en mourrons ? Les émigrés syriens, chrétiens comme musulmans, ne sont certes pas intéressés par la question du mariage homosexuel.

Les enfants ont besoin de leurs parents biologiques

FW : Pour vous la sexualité n’est pas pensable sans la procréation. Pourtant ce lien s’est brisé depuis longtemps. Qu’est-ce qui empêche alors qu’on parle d’homosexualité ?

AL : On peut très bien penser la sexualité sans la procréation. Je ne suis aussi qu’un homme. Mais l’affirmation selon laquelle le lien entre sexualité et procréation est objectivement brisé est à la fois vraie et fausse. Ce qui est vrai c’est qu’il y a le préservatif, la pilule, l’avortement, la pilule du lendemain, et tout le reste. Il y a une baisse des mariages et une hausse des techniques de reproduction assistée.

Mais affirmer que la sexualité est distincte de la procréation est faux si on prend en compte le futur. C’est précisément ce qui est en jeu quand on considère tout ce qui est fait pour permettre une fertilité homosexuelle : recréer le lien entre sexualité et procréation à un autre niveau. Nous assistons actuellement à une tentative de reconstruire ce lien artificiellement, au prix de la considération de la reproduction naturelle, c’est-à-dire en niant l’avantage inaliénable de la paternité naturelle, avantage qu’elle ne pourra pourtant pas perdre de si tôt. 

FW : Et pourquoi est-ce problématique ?

AL : Les enfants ont besoin, dans la mesure du possible, de leurs deux parents biologiques. Tout le reste n’est que mensonge. La considération de ce qu’on peut faire, ne remplace pas la question de savoir ce qu’il y a d’objectivement bon et d’objectivement mauvais, s’il y a de meilleurs ou de plus mauvaises conditions pour procréer et pour fonder une famille. Le médecin Christian Spaemann a raison de dire : « même si tout le monde va manger chez Mc Donald, l’alimentation saine n’en perd pas sa valeur. » Bien au contraire.

FW : Fonder une argumentation qui se détache de la biologie et qui se base sur le fait qu’il n’y a pas de nouvelles découvertes dans ce domaine. N’est-ce pas un peu dangereux ?

AL : Pour ceux qui trouvent un profit dans le progrès c’est certainement risqué. Je ne suis absolument pas contre ces progrès. Je suis simplement contre le fait qu’on nous en cache le prix. Je vois un principe méphistophélique quand on dissimule des maladies vénériennes, des sentiments d’éloignement par rapport à la famille, des addictions sexuelles et des tendances suicidaires. Quand on nie qu’il y a aussi des vies détruites.

Bien sûr tous ceux qui sont homosexuels ne sont pas voués à l'échec, mais c'est le cas de beaucoup. Tous ceux qui ont passé ne serait-ce qu'une nuit dans une Darkroom berlinoise savent de quoi je parle. Certains hommes ont simultanément toutes les maladies vénériennes. Mais, curieusement, aucune campagne pour l’égalité des droits des homosexuels ne carillonne ce qui se passe là-bas. Malgré toutes les campagnes, le taux d'infection de la maladie du SIDA ne cesse d'augmenter, même dans la population plus âgée. Où cela doit-il nous conduire ?

L'image du beau jeune homosexuel en pleine santé qui mène une vie heureuse à partir du moment où il peut épouser son compagnon et adopter un enfant avec lui, est la fiction la plus naïve qui soit. Beaucoup de personnes, qui ne sont pas elles-mêmes homosexuelles et qui défendent cette vision gentiment kitsch, ne sont même pas capables d’avoir une vraie réflexion pour dire s'il sont pour ou contre la Gestation pour Autrui – qui viendra pourtant inévitablement d'elle-même.

D'une part, les enfants de donneurs de sperme ont le droit légal de connaître leur père et d'être en contact avec lui. D'autre part, de nouvelles formes familiales sont promues pour donner un droit aux adultes homosexuels d'exclure du cercle familial le parent de l'autre sexe. Que ceux qui veulent acceptent ce grand écart. Pour ma part, je ne le comprends pas.

Il n'y a pas de droit à l'enfant

FW : On fait beaucoup d'efforts actuellement pour permettre aux homosexuels de se marier. Qu'est-ce que cela signifie pour ceux qui sont concernés et pour le vrai mariage ?

AL : Tout d’abord, le mariage est une institution semi-publique, dans la mesure où jusqu’à présent la population d’un état était concernée par la question de la descendance. L’accusation actuelle de discrimination que la cour de justice porte sur la restriction du mariage à ne pouvoir être contracté qu'entre un homme et une femme est donc totalement erronée. On compare encore une fois ce qui n’est pas comparable – comme si on accusait un cultivateur de pommes de ne pas avoir de poires.

Les couples de même sexe ne se forment pas en vue d’une descendance, du moins aussi longtemps qu’il n’y a pas d’ovules masculins et de sperme féminin (ce à quoi la science travaille actuellement). Toute la mise en scène à laquelle nous assistons actuellement, et qui ne touche en réalité qu’une minorité, prépare un changement pour l’avenir, il s’agit d’habituer les consciences à ce que la technique pourrait permettre. En effet, c’est possible qu’il y ait un jour des enfants nés de couples homosexuels – ce qui n’ira certainement pas sans une immense thérapie chez ces enfants.

Ensuite, chacun peut faire ce qu’il veut dans sa vie privée. Mais jamais je ne réclamerai le droit au mariage au nom du fait que je suis capable de « vivre des valeurs » avec mon compagnon : c’est-à-dire que je suis ponctuel, que je suis fiable dans mes rendez-vous ou que je lui prépare du thé quand il est malade. Je trouve ce niveau d’assimilation offensant. Je pourrais tout aussi bien m’appuyer sur le fait que tous les hommes ont deux jambes. Enfin, presque tous…

Par ailleurs beaucoup d’hommes homosexuels vivent avec des partenaires multiples, y compris dans des relations à trois. Peut-être que les partenaires s’aiment mais je ne sais pas ce que cela signifie pour le mariage. De plus, je trouve particulièrement faux le fait que le « droit au mariage » et le « droit aux enfants » vont être réclamés sans qu’il y ait de lien réel entre les deux. J’ai l’impression d’être devant un jeu pour enfants dans lequel on découpe la vie des adultes pour la reconstruire comme on veut.  Ceux qui défendent l’égalité sont peut-être à la pointe de leur temps, mais je ne sais pas combien de temps cette « pointe » tiendra.

Enfin, si le fait que les partenaires soient de sexe différent n’est plus un critère pour le mariage, qu’est-ce qui empêcherait un mariage entre trois ou quatre personnes ? Et pourquoi ne devrait-on pas accepter l’inceste puisque de toute façon la généalogie naturelle perd sa valeur ? Les verts demandent effectivement la levée de l’interdiction pénale sur l’inceste, mais, par ailleurs, ils sont choqués quand on leur en montre les conséquences.

FW : Dans le cadre du combat des homosexuels, ont voit apparaître de nouveaux droits, le droit aux enfants par exemple. Sommes-nous à l’orée d’une nouvelle époque dans laquelle de nouveaux droits des hommes doivent être conçus ?

AL : Si vous entendez par là des droits exigibles par voie de justice – il n’ y a pas et ne peut pas y avoir de droit à l’enfant. Jusqu’à présent les enfants doivent avoir deux parents. Les enfants sont une responsabilité pour sa propre vie. Aussi longtemps que nous ne pouvons pas nous féconder nous-mêmes (mais même cette capacité ne relèverait pas du domaine de la justice), je dois me mettre d’accord avec l’autre parent. Il faut qu’un autre désire un enfant de moi. C’est aussi le cas dans les couples hétérosexuels, je ne vois donc pas en quoi il y a pourrait ici y avoir discrimination.

Rien qu’à Berlin, il y a actuellement des centaines d’enfants de couples homosexuels qui sont en voie de conception grâce à de simples dons de semence. C’est tout à fait possible de faire cela. C’est ce contre quoi se base la demande d’un « droit » au financement par l'état de la reproduction artificielle. Ce marché a un intérêt vital à croître et les homosexuels arrivent juste à point – comme s’ils étaient tous stériles.

FW : Qu’est-ce que l’holocauste a à voir avec l’homosexualité ?

AL : Pour vous répondre, je me contenterai de citer la juriste de Francfort Ute Sacksofsky qui dit dans le journal « Merkur » (Nr. 769) : « Nous devons partir du fait qu’il ne peut plus y avoir d’héritage allemand après la prise de pouvoir du National Socialisme. Est-ce que ce serait donc si terrible si les allemands venaient à disparaître (ce qui durerait encore quelques siècles) ? Le territoire sur lequel se trouve actuellement l’Allemagne (!) pourrait être rendu à la nature ou bien (ce qui est plus certain) être habité par d’autres hommes. »

L’attaque du principe généalogique tire sa force – en Allemagne – encore et toujours du bunker du Führer. Pour Hitler, le peuple allemand a perdu son droit de vivre quand il a perdu la guerre, pour Sacksofy, il a perdu son droit de vivre à cause de l’holocauste. Je ne cautionne pas cela. Je constate simplement la continuité d’une structure argumentative  qui renvoie toujours à une introspection nationale-socialiste, comme diraient les psychanalystes. Pour cette question, je me permets de renvoyer au chapitre onze de mon livre.

FW : Merci beaucoup pour cette discussion.

 

Entretien paru le 03/12/2015 sur freiewelt.net, sous le titre : 
»›Homosexualität‹ ist ein groß angelegtes Täuschungsmanöver«
Traduction pour TdC : Suzanne Anel
 
Andreas Lombard: Homosexualität gibt es nicht. Abschied von einem leeren Versprechen, 
Edition Sonderwege, Waltrop/Leipzig 2015, 410 Seiten, 22,80 Euro.

 

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3 Commentaires

  1. Bruno ANEL

    Merci de ce commentaire trés éclairant. L'homosexualité fut longtemps vécue comme un secret, plus ou moins toléré par les sociétés humaines. Des artistes, intellectuels ou hommes de lettres ne cachaient pas leur homosexualité mais la vivaient dans la discrétion, comme une transgression  liée à leur créativité . Ils auraient propablement réprouvé les notions de mariage et de parentalité pour eux, car elles les auraient banalisés. Gageons que notre curieuse époque ne sera pas satisfaite tant qu'elle n'aura pas fait sauter tous les tabous. Pour aller vers quoi ?

  2. bekeongle

    Au sujet du commentaire précédent, je me demande si le mot "tabou" convient vraiment .En effet, notre "curieuse époque" est plutôt à définir, ce me semble, comme une société suicidaire, poussée à bout par le tout "technologique", le gestell d' Eidegger, traduit en français par le mot "arraisonnement technologique" qui l'oblge, en quelque sorte, à aller toujours plus loin, sans avoir la possibilité de se dérober aux impératifs catégoriques de ce marché criminel.

    Ce que montre bien l'essai dont il est question, qui conclut très opportunément à l'asservissement de la question de la gestation non naturelle à ce monstrueux marché financier.

    "IN GO(L)D WE TRUST"

    La seule limite que ces pauvres crétins sont incapables de dépasser, c'est celle du meurtre vécu sous une forme "ludique"…..vous auriez une soirée sympa entre potes-esses et là, une personne serait assassinée au hasard, ce qui serait le comble du spasme !

    Ou alors soirée cinoche et là, quelqu'un serait poignardé en cours de projection, mais sans savoir qui, bien sûr !!!! frissons garantis et spasme assuré …..

    Ce sont des gagne-petits, des mous du bulbe, incapables de transgresser quoique ce soit d'autre que les fondamentaux de la Révélation chrétienne !

    Là, évidemment, ils ne risquent rien et, comme une bande de loups, ils se jettent sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux, appuyés par tout l'appareil juridique où des débiles ayant fait de hautes études affichent, sur un "mur des cons", ceux qu'il faut combattre et abattre….beaucoup plus facile !

    Quant à dire que l'homosexualité a toujours été cachée et vécue dans la discrétion imposée, il suffit de relire Pétrone et son Satyricon pour se rendre compte à quel niveau en était la société romaine décadente, elle qui sera finalement emportée pour toujours, incapable qu'elle était d'assumer une vie civile authentiquement humaine basée sur un appareil d'Etat capable d'assurer, lui, non pas cette stupidité du "vivransambleu" mais le BIEN COMMUN.

    Et les ennuis ne font que commencer pour nous avec ces "migrants", authentiques salopards masculins, jeunes et décérébrés qui agitent la bien-pensance allemande parce que, paraît-il, ils ont les mains ( ….et le reste !)  baladeuses !

    Quant à nous, comme disait Charles, " nous n'avons plus de mains" …..

  3. Phileas

    Il y a des convictions que l'on peut partager mais quel fatras au niveau de la pensée  ! Comment peut-on dire que l'homosexualité n'existe pas, quand l'auteur parle lui même de personnes homosexuelles qu'il connait ? Pourquoi rammener d'emblée la question de l'homosexualité aux revendications de "faire" des enfants ? Ce n'est pas le même sujet. N'est-ce pas un moyen de se donner trop facilement bonne conscience, et de ne pas faire l'effort de comprendre ? Tout cela manque d'un minimum d'empathie. Et de rigueur intellectuelle.