Home > Fioretti > Le Petit Prince

de Laetitia Palluat de Besset      17 mars 2012
Permanente Points-Cœur à new-York (USA)

Anecdotes – Temps de lecture : 2 mn

Le 7 janvier, avec un petit groupe de jeunes, le "youth group", nous avons joué la pièce du « Petit Prince » dans une maison de retraite que je visite toutes les semaines. Ce fut un moment à la fois simple et incroyable.

Alors que tout le monde est enfin réuni dans la salle principale de la maison de retraite, je m’émerveille de voir ensemble : une cinquantaine d’amis de la maison de retraite, plus de dix amis français qui viennent régulièrement faire des visites avec moi dans cette maison de retraite le samedi, et les enfants : ceux du "youth group" (des enfants de notre quartier), rejoints, pour la pièce de théâtre, par des enfants d’amis, américains et français. Quel bel ensemble ! Mais ce qui me frappe le plus, c’est le silence qui règne dans la salle. Un grand silence, inhabituel. Nos amis, un peu âgés, avec tous leurs maux et leur tête qui leur joue des tours, sont souvent bien agités, posent des questions toutes les trois minutes, et ne peuvent rester longtemps en place. Pourtant aujourd’hui, c’est le calme le plus complet. Quelque chose d’important se prépare ! Et de fait, le Petit Prince, fatigué par les caprices de sa rose, décide d’aller chercher de vrais amis sur une autre planète. Il profite donc d’un vol d’oiseaux sauvages. Et voici nos deux actrices Katherine et Thea qui battent des ailes. Et alors qu’elles passent tout à côté d’une amie, je vois celle-ci fondre en larmes. Je ne sais si c’est l’émotion de voir des enfants ou de voir cette vie qui jaillit soudain de ce lieu. Au-delà des mots de Saint-Exupéry, (que nos amis n’entendent certainement que par bribes), nos amis saisissent avec leur cœur ce qui est invisible pour leurs yeux ou inaudible pour leurs oreilles : nos enfants, par amour pour eux, se donnent pleinement ! Et nous sommes fascinés. Une fois la pièce de théâtre finie, les enfants nous aident à distribuer un goûter qui ajoute un petit air de fête à l’après-midi. Nos amis sont encore plus enchantés par ceux qui les donnent que par les petits gâteaux !

Vous aimerez aussi
El Salvador, entre foi ardente et gangs
La véritable royauté
Repose en paix Blandine, auprès de Celui que tu priais chaque jour
Émerveillement en quarantaine

1 Commentaire

  1. Anonyme

    Je pense que les gens age sont vraiment celle que nous éduque plus davantage a ne pas perdre l’essentiel qu’est aujourd’hui très invisible a les yeux, ils revienne a cette coeur d’enfant et dans cette regard ils comprenne c’est que veulent transmettre les enfants, même s’il n’entendre pas les mot. Ma chéré mère Chantal, qu’est décéder il faire un mois, avec une jeunesse de 94 ans adorer le petit prince, et chaque fois qu’on se voyez elle avez un petit mot de lui a me le dire, ce qu’elle aime , plus ça été ça délicatesse avec sa petit fleur, pour moi elle a été cette petit fleur, avant que je parte du rivet et je parle de 2008 je l’offrir une petit fleur comme signe de notre amitié, un ans après elle m’écrit pour me dire: tu va me dire que je suis conservatrice, mais fleur fanées, coeur aimé, aucune personne grand, ne comprendra jamais que ça a tellement d’importance. ap