Home > Politique > Farida est de retour …

"Et ce qui nous réjouit c’est qu’elle n’est pas seule !"

Si la « passionaria des mobylettes* » des années 80 s’est retrouvée en marge des mouvements anti-racistes manipulés par le Parti Socialiste et devenus complètement idéologiques, Elle, n’a pourtant pas perdu son temps.

Chassée de la sphère médiatique autorisée, Farida Belghoul ne s’est pas démobilisée. Pour aider à l’intégration des enfants des banlieues, elle met en place une Association de scolarisation à domicile – le REID. Cette méthode que l’on imaginait plutôt réservée aux Amish ou aux Catholiques traditionnalistes a porté ses fruits et loin d’être un repli sur soi, a permis à madame Belghoul de s’intéresser plus largement à la réalité éducative catastrophique de notre pays mais qui l’est tout autant à l’extérieur de notre Hexagone.

“Les horreurs de la manipulation éducative des grandes dictatures génocidaires du XXème siècle n’ont pas disparu : elles conservent leur actualité sous des aspects divers et avec des propositions prétendument modernes qui poussent les enfants et les jeunes à marcher sur la voie dictatoriale de la pensée unique. On ne sait pas si avec ce genre de projets, on envoie les enfants à l’école ou dans un camp de rééducation !”  Pape François, avril 2014.

Comme il est beau alors d’assister – même si ce n’est que par vidéo You tube interposée – à un extrait des premières assises de la Fédération Autonome des Parents d’Elèves Courageux, la FAPEC. Comme il est réconfortant d’écouter des parents, aimant leurs enfants, voulant leur bien et qui se dévouent pour leur permettre d’avoir une éducation digne et normale.


Assises de la Fapec

Dans la lignée des Journées de Retrait de l’Ecole – JRE – cette initiative n’est pas du tout la volonté d’agitateurs marginaux, qui ne vivent que pour le scandale ou la révolte. Les témoignages que nous entendons dans cette vidéo nous montrent des personnes de bonne volonté qui ont pris conscience de ne plus pouvoir confier l’éducation de leurs enfants à l’Institution en place.

Les personnes qui s’engagent avec la FAPEC veulent que leurs enfants puissent apprendre à lire correctement, qu’ils soient éduqués dans le respect des valeurs morales qui construisent la personne dans son intégralité, valeurs spirituelles comprises. Ils ne veulent plus que la conscience des élèves soit salie et plongée dans la confusion et le relativisme généralisé dès leur plus jeune âge, mais que comme des êtres humains normaux, ils puissent apprendre à distinguer le bien du mal et reconnaître la beauté de la vie !

Entre autres initiatives, Farida Belghoul vient d’écrire un livre pour enfants, illustrés par Hugo, qu’elle voudrait comme un « contrepoison » aux petits abécédaires de l’immonde. Longue vie à la FAPEC !

Ina Moretti   


Farida Belghoul et Hugo présentent le livre Papa porte un pantalon et Maman porte une robe

 

 

* Convergences 84

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9 Commentaires

  1. Claire

    Merci à Farida Balghoul de mener ce combat toujours plus organisé, c’est bien réconfortant lorsqu’on se trouve face à l’épineuse question de la scolarisation de ses enfants ! Et merci à TdC de le relayer régulièrement.

  2. Bruno ANEL

    En évoquant la « réalité éducative catastrophique de notre pays mais qui l’est tout autant à l’extérieur de notre Hexagone », on ne peut pas dire que l’article fasse dans la nuance. Notre système scolaire a des défauts, mais il mérite tout de même mieux qu’un jugement aussi lapidaire.

    1. Claire

      Franchement, j'aimerais des exemples. Je viens de recevoir quelques jours à la maison mon beau-frère qui a 15 ans, scolarisé dans le meilleur collège/lycée privé de sa ville : il est bon élève mais n'a simplement aucune culture, n'a pas les concepts de base pour réfléchir, est très handicapé face à un article de journal, fait des fautes de français énormes aussi bien à l'oral qu'à l'écrit et ne connait de la France des rois que le fait que Louis XVI a été guillotiné… Les enfants et les jeunes d'aujourd'hui sont déséduqués et sont incapables de comprendre le monde autrement qu'à travers de grands clichés mensongers.

    1. Bruno ANEL

      Né pendant le baby-boom, j'ai appris à lire avec les méthodes syllabiques comme tous les enfants de cette époque. Au service militaire 15 ans aprés, la proportion d'illéttrés était la même qu'aujourd'hui.

      1. Claire

        Et vous ne vous demandez pas pourquoi le métier d'orthophoniste est en pleine expansion ? Il n'y a malheureusement pas que la méthode globale qui fait des ravages et ce n'est pas parce que ses "produits" ne rentrent pas dans le taux d'analphabétisme du service militaire qu'une scolarité truchée de difficultés d'apprentissage est une belle expérience…

        Vous lirez sûrement ce livre avec intérêt…

  3. Bruno ANEL

    Socrate se plaignait déjà de la détérioration de l’éducation des jeunes gens et un rapport de l’inspection générale datant de 1909 pointait déjà la baisse du niveau scolaire. N’est-ce pas un lieu commun que de se plaindre à ce sujet ? Les seules nouveautés de notre époque sont que la scolarisation généralisée rend les constats plus massifs , que l’accélération des progrès de la connaissance rend les décalages plus évidents et que la circulation rapide de l’information permet aux apôtres du déclin scolaire de faire passer leurs points de vue pour des évidences.
    Note: les Amishes ne sont nullement adeptes de l’école à domicile. Ils ont leur propres écoles. J’ai eu l’occasion d’en visiter une en Pennsylvanie: les méthodes utilisées m’on semblé fort traditionnelles.

  4. Cédric

    Pour ma part, j’estime que j’ai peut-être passé 20% de temps utile à l’école, les 80% de temps restants m’étant indûment spoliés pour des niaiseries – alors que l’enfant que j’étais avait des choses sérieuses à faire et ne demandait qu’à découvrir plus et plus encore le monde et ses mystères. L’école telle qu’elle est aujourd’hui n’a pas la place qu’elle devrait avoir mais pour que cela change, il faudrait surtout que les parents reprennent conscience sur ce sont à eux de faire découvrir « le monde et ses mystères » à leurs enfants, et que cela demande du temps, de l’investissement, et sans doute un certain renoncement à « la vie d’avant ».
    Les parents qui m’entourent sont contents de trouver la maternelle lorsque leur enfant a 2 ou 3 ans surtout parce qu’alors, ils ont officiellement où le caser…