« C’est dire l’extraordinaire fraternité qui demande à régner entre les contemplatifs et les chrétiens du monde … Comment est-ce possible? Précisement à cause du silence, de l’amour et de la joie. Le silence, en écoutant Dieu, peut écouter le monde mieux que le monde ne s’écoute lui-même et découvrir dans ces ténèbres les seuls cris qui méritent d’être entendus, c’est-à-dire ceux qui sont vrais. La prière peut écouter des détresses sans fond parce qu’elle écoute la joie de Dieu qui est sans fond »
La douceur de n’être rien, Lettres du Père Molinié, p.112
Photo : © Sabina Kuk