Sur Jeanne d’Arc, « les rois s’étaient tus. L’Église attendait. Voltaire avait raillé. Hugo s’était tu, le sujet étant trop haut, comme s’il le laissait à Charles Péguy, son fils plus lucide » [1]Jean Guitton, Problème et Mystère de Jeanne d’Arc, Fayard, Paris, 1961, p.10 , affirme l’Académicien français Jean Guitton. En effet Péguy consacrera une année entière (de fin 1895 à fin 1896) à contempler la vie et la mission de Jeanne d’Arc fer de lance du socialisme français. Il dédicace son œuvre « à toutes celles et à tous ceux qui seront morts de leur mort humaine pour l’établissement de la République socialiste universelle » [2]Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, Dédicace . La jeune pucelle de Domrémy incarne pour Péguy le modèle de la solidarité dans sa dimension mystique et politique sans que cette dernière ne prenne jamais le dessus sur la première. Jeanne se trouve au cœur de nombreuses discussions et débats aussi bien théologiques que politiques entre le moment où est introduite sa cause de canonisation en 1869 et l’année 1920 où elle sera élevée au rang des autels.
Frédéric Eymeri – Peinture du temps présent 2 (Source)
L’aveu métaphysique
« Je ne veux pas savoir, messire, ce qu’elle est » [3]Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, p.148 affirmera pompeusement l’archevêque de Reims, Monseigneur Regnault de Chartres à propos de Jeanne d’Arc. Il s’agit d’une des répliques de la toute première œuvre dramatique écrite par un jeune socialiste de 22 ans, Charles Péguy.
Pourtant arbitre des discussions délicates entre les anglais, le duc de Bourgogne et le roi Charles VII, le Cardinal dévoile une attitude troublante de la part d’un prélat : un total désintérêt pour la personne de Jeanne. La seule dimension politique étant à la base de tous ses jugements, cette jeune fille contrariant ses plans devient dès lors gênante, sa mystique agaçante et son soit disant sens politique discutable. Bref, le politique prend le dessus sur le religieux, aveuglé par des enjeux qu’il considère supérieurs et dignes d’intérêts, devant l’évidente « impertinence » de la jeune mystique du Pays de Lorraine. Un tel aveu de la part de celui qui a couronné Charles VII à Reims dévoile une attitude extrêmement opposée à celle de l’orléanais. Charles Péguy, en effet, se passionne pour savoir qui est cette Jeanne d’Arc, quel esprit l’habite, quel génie la meut au point de quitter le lieu paisible de la maison de son père pour se retrouver au milieu des vicissitudes de l’histoire où avidité, corruption, jalousie, impiété et trahisons forment l’atmosphère inextricable du moment. Sa mystique est jugée dévoyée par les grands de ce monde et sa stratégie militaire limitée car s’il y a eu des victoires il y a eu aussi des défaites. Péguy quant à lui est passionné par Jeanne, s’interroge sur son être, souhaite découvrir au-delà de la seule dimension historique ce qui est caché : « la moelle de notre race » [4]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.6 – n°43
Monseigneur Renault de Chartres et Jeanne
Péguy ne sépare jamais l’histoire de la métaphysique et de la mystique. Expression de son attitude contemplative des personnes et des évènements. Aussi perçoit-il d’avance les dangers totalitaires pour les socialistes qui souhaitent, avec Jean Jaurès à leur tête, établir l’union des partis de gauche (SFIO): un seul parti, une seule idéologie, une uniformisation excluant toute particularité et liberté. Très vite, Péguy dénonçant là une aberration dans son propre camp, sera mis au banc des ennemis du socialisme comme du catholicisme politique français de l’époque, mal à l’aise avec ce catholique au passé socialiste. Péguy prône davantage l’harmonie entre politique et mystique qu’incarne la vie et la mission de Jeanne. Qu’elle soit en présence de ses Voix ou devant le Dauphin, avec Hauviette ou Monseigneur Cauchon, elle est seule et toujours fidèle à ce qu’elle est. Elle ne se revendique d’aucun parti. Son usage des coutumes politiques et des règles de bienséances ainsi que sa surprenante maîtrise de l’art de la guerre ne lui font jamais perdre la mission reçue. Elle ne joue pas un rôle. Ne cherche pas constamment à négocier. N’est pas une femme de consensus. C’est toujours avec la même liberté et audace qu’elle avance et fait face. Ce qui déconcerte les incertains en charge des enquêtes de toutes sortes pour ausculter son corps et son esprit, encourage les plus humbles dont l’oppression anglaise et bourguignonne sape le moral, et alimente la haine et la jalousie des hommes de pouvoir et intellectuels. Au cœur de cette multiplicité, l’être de Jeanne, une, d’un seul trait, est objet d’émerveillement pour Péguy.
Quid sit misticum, quid politicum ?
« Il faudrait bien définir un peu par voie de raison démonstrative, par voie de raisonnement de raison ratiocinante ce que c’est que mystique, et ce que c’est que politique, quid sit mysticum, et quid politicum, la mystique républicaine, c’était quand on mourait pour la République, la politique républicaine, c’est à présent qu’on en vit. Vous comprenez, n’est-ce pas. » [5]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.222-n°250
Adapté à la vie de Jeanne et à son époque, mystique signifie mourir pour un idéal. Le contexte de la France au XIIIème siècle est certes confus, marqué par des corruptions politiques et religieuses auxquels sont évidemment liés des intérêts monnayables. Face à cela Jeanne « est tout à fait naïve, ingénue, enfant, mais en même temps avertie et finaude, une vraie fille de paysan » [6]Adrienne von Speyr, Le Livre de tous les saints, Tome 1, Ed. Hans Urs von Balthasar, p.95
En effet, Jeanne ne cherche aucunement à tirer son épingle d’un jeu politique sordide dont elle est totalement étrangère sans pour autant être dupe. La politique, c’est, pour ceux qui en font usage, de rechercher constamment une place, être protagoniste, jouer un rôle en vue de ses intérêts personnels. La politique est un art qui pour Péguy est vide, sans âme, lorsque la mystique, l’idéal a disparut. Or il semble impossible d’unir ces deux réalités sans porter préjudice à la mystique. Saint Louis est ainsi pour Péguy l’idéal du monarque qui n’a jamais mélangé la mystique à la politique. Toujours plus soucieux de sauver l’âme du Sir de Joinville qui aimerait « mieux avoir commis trente péchés mortels que d’être lépreux » [7]Charles Péguy, La France, Gallimard, Paris, 1939, p.60 , Saint Louis s’arrête et corrige son ami et biographe au nom d’un idéal qui paraît pourtant bien dérisoire à côté des enjeux politique et religieux du moment.
Un autre aspect que Péguy développe pour essayer de mieux comprendre ce qu’il entend par mystique et politique est lorsqu’il révèle la beauté de la mystique et la vilenie de la politique. Pour être originaire du monde paysan, Jeanne réalise un grand écart social tout à fait étonnant. Elle, qui ne sait ni A ni B, établit une communication entre les grands de ce monde et le peuple. Jusqu’à aujourd’hui aucun régime politique (ni même la démocratie), aussi beau soit-il, n’a réussi un tel défi d’établir une communication harmonieuse entre des mondes si éloignés. Jeanne devient un trait d’union entre les pauvres et les riches. Á n’en pas douter, le zèle qu’elle reçoit pour cela lui vient de Dieu, unique source pour une communication qui ne soit pas artificielle. Mû par un idéal supérieur qui réquisitionne en elle tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle a, elle permet que deux mondes socialement si éloignés se rapprochent. En ce sens, elle vit pleinement la munus sanctificandi des baptisés comme un pont entre des réalités sociales irréconciliables.
Outrepasser l’autorité parentale pour suivre la mission qui lui a été confiée révèle l’éveil de sa conscience quant à cet idéal qui n’est autre que le salut des âmes et de la France en suivant Dieu et ses envoyés, Saint Michel et les Saintes Catherine et Marguerite.
Frédéric Eymeri – Le village s’éveille – Source
Demeurer dans la mystique, dans cet idéal qui est le sien, pour la France, pour le salut des damnés c’est ce que Péguy a bien perçu. Dieu envoie saint Michel vers une fille de Lorraine, une fille qui aime sa terre et la Meuse, le Roi, le Royaume de France et son histoire. Elle prie simplement. Sa vie mystique ne peut pas, pour Péguy, être limitée à la dimension des Voix qu’elle entend. Il faut inclure également ce qui précède cet événement. Elle vit avec une inquiétude existentielle le destin de son pays, le salut des âmes. « Elle est – nous dit Adrienne von Speyr – la jeune paysanne qui entend les histoires qu’on raconte devant elle. Mais dans cette jeune fille il y a un autre personnage qui est caché : un jeune paysan qui voudrait se battre. Elle trépigne, elle trouve ça insupportable, elle n’en peut plus de devoir entendre des choses pareilles. Elle est solide comme un garçon. Et en même temps, tout à fait séparé de cela, il y a dans son âme un autre sentiment qui est comme une transformation de son angoisse d’autrefois : un sentiment intérieur de défaite, un sens aigu des souffrances, de la débâcle, de l’abaissement de la patrie. » [8]Adrienne von Speyr, Le Livre de tous les saints, Tome 1, Ed. Hans Urs von Balthasar, p.95 Rien de sa mystique ne se situe à un niveau politique. Elle demande dans sa prière exactement ce qu’il faut demander. Sans artifice ni détours. Elle perçoit bien qu’il faudrait « un chef de bataille et un chef de la prière » [9]Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, p.30 , comme les deux caractéristiques d’un chef pouvant assurer le salut non seulement temporel du royaume mais également éternel. Etonnamment elle ne demande pas à Dieu un bon diplomate, un homme de consensus pour établir une bonne entente cordiale entre français et anglais. Et la réponse ne se fera pas attendre, en libérant le Mont Saint Michel et en choisissant Jeanne, le Seigneur révèle ainsi que sa mystique vient bien de Dieu et s’oriente vers Lui.
Le rapport mystique et politique chez Jeanne vient avant tout de cette certitude qu’elle n’est pas mue par un souci de vivre, d’assurer sa vie, faire carrière sinon de sauver le Royaume de France. Elle est consciente de la disproportion de la mission que Dieu lui confie et de ce dont elle est capable. Péguy découvre chez Jeanne celle qui incarne le mieux le don de soi pour un idéal qui prend sa source dans les racines de son peuple et se tourne vers l’éternité pour emmener le peuple avec elle aux portes du Royaume. Son combat dépasse le seul combat politique. En ce sens Jeanne et Dreyfus (d’une manière différente certes) sont pour Péguy ceux qui ont donné leur vie comme signe de contradiction entre mystique et politique. Celle ci prostituant la mystique lorsqu’elle s’en sert à des fins politiques.
« Ce que nous défendons, ce n’est pas seulement notre honneur, c’est l’honneur historique de notre peuple, tout l’honneur historique de toute notre race, l’honneur de nos aïeux, l’honneur de nos enfants. […] “Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu.” C’était la règle et l’honneur et la poussée cornélienne. C’était la règle et l’honneur et la poussée chrétienne. » [10]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.215
Entre mystique et politique : un point de rebroussement.
Péguy affirme qu’il existe, pour une conscience éveillée et attentive à la dimension mystique de l’être, un point de « rebroussement » [11] Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.215 lorsqu’est perçue une discontinuité entre mystique et politique. Pour Jeanne cela se manifeste par un refus d’entrer dans le conseils des chefs de guerre, comme le refus de rabaisser à un niveau politique son idéal ainsi que ses Voix qui ne forment en elle qu’une seule et même réalité. Cela signifierait dévoyer la mystique pour l’abaisser aux bavardages politiques, aux conflits d’intérêts dont elle perçoit qu’ils ne sont que perte de temps, propice à la cupidité et à l’orgueil des hommes de pouvoir s’éloignant toujours du réel et de l’urgence du moment. Elle rebrousse chemin. En témoigne cette réponse magnifique de Jeanne, sous la plume de Péguy, au Messire Raul de Gaucourt alors que les grands chefs d’armées se réunissent pour un conseil auquel elle est pourtant prête à assister jusqu’à ce qu’elle perçoive que c’est entrer dans un jeu politique : « mais c’est que je ne veux pas, messire, que l’on discute ce que je dis » (…) « Monsieur de Gaucourt, il se n’agit pas de moi : je n’ai rien à commander, moi, qui soit de moi. Je n’ai pas de commandement qui soit à moi. Mais je viens de Celui qui a commandement sur tout le monde ; et celui qui me dit ce que Dieu m’ordonne c’est un bien ancien chef de guerre, puisqu’il menait l’armée céleste à l’assaut des maudits » [12]Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, Dédicace
Redonnons la parole à Péguy afin de mieux comprendre de quoi il s’agit. « Une action commencée sur la mystique continue sur la politique et nous ne sentons point que nous passons sur ce point de discernement. La politique dévore la mystique et nous ne sautons point quand nous passons sur ce point de discontinuité.
Quand par impossible un homme de cœur discerne au point de discernement, s’arrête au point d’arrêt, refuse de muer à ce point de mutation, rebrousse à ce point de rebroussement, refuse, pour demeurer fidèle à une mystique, d’entrer dans les jeux politiques, dans les abus de cette politique qui est elle-même un abus, quand un homme de cœur, pour demeurer fidèle à une mystique, refuse d’entrer dans le jeu de la politique correspondante, de la politique issue, de la parasitaire, de la dévorante politique, les politiciens ont accoutumé de la nommer d’un petit mot bien usé aujourd’hui : volontiers ils nous nommeraient traître. (…) Le véritable traître, le traître au sens plein, au sens fort, au sens ancien de ce mot, c’est celui qui vend sa foi, qui vend son âme, qui livre son être même, qui perd son âme, qui trahit ses principes, son idéal, son être même, qui trahit sa mystique pour entrer dans la politique correspondante, dans la politique issue, passant complaisamment par-dessus le point de discrimination.
Au point où la politique se substitue à la mystique, dévore la mystique, trahit la mystique, celui-là seul qui laisse aller, qui abandonne, qui trahit la politique est aussi le seul qui demeure fidèle à la mystique, celui-là seul qui trahit la politique est aussi le seul qui ne trahit pas la mystique. » [13]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.37
Vous comprenez, n’est-ce pas ?
Frédéric Eymeri – Le Choix (Source)
Pourquoi sacrer le Roi Charles VII à Reims ?
La pensée de Péguy est nourrit par la contemplation de la figure de Jeanne, plus il avance dans cette contemplation et plus sa pensée semble être nourrit et d’un enthousiasme contagieux. Continuons.
Jeanne a conscience que la monarchie est « une réalité organique et non d’abord logique, vivante et non point seulement historique » [14]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.15 . Pour Péguy, ce qui correspond à son époque : c’est non point la Monarchie mais la République. Mais pour lui les deux se tiennent dans la mesure où il s’agit de réalité organique, vivante et non pas des thèses à défendre. Jeanne protège sa mystique reçue mais surtout la mystique, l’idéal de ceux qui la précède, des racines même de son peuple et de son histoire. « Quand un régime, d’organique est devenu logique, et de vivant historique, c’est un régime qui est par terre. Quand un régime est une thèse, parmi d’autres, (parmi tant d’autres), il est par terre. Un régime qui est debout, qui tient, qui est vivant, n’est pas une thèse. Mais l’héroïsme et la sainteté avec lesquels, moyennant lesquels on obtient des résultats dérisoires, temporellement dérisoires, c’est tout ce qu’il y a de plus grand, de plus sacré au monde. » [15]Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.16
Cela nous permet de comprendre plus en profondeur ce qui meut Jeanne. Elle n’outrepasse aucune des règles en vigueur sous la Monarchie. De même qu’elle respecte ses ennemis aussi bien que ses alliés, elle grimpe tous les échelons de la diplomatie royale afin d’arriver jusqu’au Roi. Elle patiente et ne perd jamais de vue qu’elle est devant une réalité avant tout organique. Aussi comprenons nous qu’obtenir le couronnement de Charles VII n’est pas d’abord un acte politique sinon mystique car elle a conscience que c’est redonner à la monarchie sa dimension organique comme ce qui alimente l’âme du peuple, lui redonne son unité et souveraineté. Elle ne se bat pas pour défendre une idée politique, une thèse sinon pour redonner vie à un corps et à son âme, celui de son peuple, de sa patrie, du Royaume de France.
References
↑1 | Jean Guitton, Problème et Mystère de Jeanne d’Arc, Fayard, Paris, 1961, p.10 |
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↑2, ↑12 | Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, Dédicace |
↑3 | Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, p.148 |
↑4 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.6 – n°43 |
↑5 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.222-n°250 |
↑6, ↑8 | Adrienne von Speyr, Le Livre de tous les saints, Tome 1, Ed. Hans Urs von Balthasar, p.95 |
↑7 | Charles Péguy, La France, Gallimard, Paris, 1939, p.60 |
↑9 | Charles Péguy, Jeanne d’Arc – Drame en trois pièces, Gallimard, Paris, 1948, p.30 |
↑10 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.215 |
↑11 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.215 |
↑13 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.37 |
↑14 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.15 |
↑15 | Charles Péguy, Notre Jeunesse, https://fr.wikisource.org/wiki/Notre_Jeunesse, 1910, p.16 |