« Ma vie d’ermite, le fait de peindre à la campagne m’entraînent à percevoir la grande musique du monde dans un ‘éclat de bourgeon’. Quelle puissance, quelle connaissance savante, quelle complexité dans le ‘presque rien’ d’un bourgeon !
Cette communion charnelle avec la nature, cette ritournelle qui recommence, de plus belle et à profusion chaque saison, nous fait comprendre que la vie ne meurt jamais. Pour moi, l’acte de peindre porte en gestation toutes les modernités possibles.
Accueillir sur le pas de sa porte la beauté du monde, libre et sans entrave, l’insouciance d’un instant… »
Fabienne Verdier, Passagère du silence, p.293
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