Home > Politique > Pourquoi François Hollande n’ira pas à Sotchi

Pourquoi François Hollande n’ira pas à Sotchi

Terre de Compassion relaie ici un article tiré du journal « Le courrier de Russie » au sujet de l’annonce faite par le président Hollande qu'il ne se rendrait pas à l’inauguration des JO de Sotchi, décision que certains commentateurs interprètent comme une marque de soutien aux personnes homosexuelles victimes de discriminations en Russie.


CC BY-ND Global Sports Forum

Cette annonce est une occasion pour Inna Doulkina, rédactrice en chef de ce journal et auteur de l’article, de proposer une réflexion très intéressante et très éclairante pour relire les grands faits d’actualité qui mettent les homosexuels sur le devant de la scène nationale et internationale. La pertinence de son analyse se résume dans cette phrase qui lui permet d’affirmer une « spécificité russe », que nous pourrions très aisément appeler « chrétienne » ou simplement « humaine » : pour eux [les personnes comme Hollande ou les Occidentaux qui véhiculent une idéologie homosexualiste], un homosexuel doit, chaque seconde de son existence, vivre très intensément son homosexualité. Il ne peut pas être aussi – et surtout pas d’abord – parent, ami, avocat, écrivain, musicien, russe ou français. Il est homosexuel, un point c’est tout.
Un très bel article d’une personne russe blessée de cette méprise lancinante des Occidentaux à l’égard de la Russie. Une réflexion profonde, qui retourne au mystère de l’être de la personne, pour juger d’un fait d’actualité. Voilà une manière de faire du journalisme qui invite à l’espérance !

Lire l’article complet : http://www.lecourrierderussie.com/2014/01/10/francois-hollande-sotchi/

 

Vous aimerez aussi
L’ouverture des Jeux Olympiques: réaction des Églises du Moyen-Orient
Le Pape est le seul à vouloir réellement la paix
Anna Scherbakowa: inspiration sur la glace
Confinements russes

2 Commentaires

  1. Christine

    Il y a peut être d’autres raisons de ne pas soutenir les JO de Sotchi, comme la manière honteuse dont de nombreux ouvriers venus d’Asie centrale ont été exploités – voire pas payés du tout – par des sociétés dont on ne retrouve aucune trace d’existence légale quand on part à leur recherche, comme les milliards engloutis on ne sait dans la poche de qui pour des JO les plus chers de l’histoire, JO d’hiver dans une des parties de la Russie où il neige le moins souvent.

Répondre