Exposées à la galerie Estades à Paris jusqu'au 19 juin 2016, les œuvres de Sylvie Derely nous invitent à contempler la beauté des relations humaines.
Pendant plus de 13 ans, Sylvie Derely s'est essayée à une multitude d'arts, pratiquant l'aquarelle et le dessin, exécutant des paravents et des fresques géantes. C'est en 1998 que la sculpture s'est imposée à elle.
Entre la rencontre et l'accomplissement, les bronzes expriment, par leur simplicité et leur pureté, toute la vibration de notre humanité. La matière donne chair à des personnages qui nous rappellent trop bien que nous sommes faits pour aimer et être aimés. Tour à tour, toutes les attitudes sont décrites avec force dans cette matière si belle, dans ces visages qui semblent refléter notre propre visage.
Cependant, c'est la tendresse épurée qui prédomine, et qui rend notre désir de communion si grand.
Si les visages sont dénués de traits et les corps simplifiés à l'extrême, ils témoignent cependant d'émotions et affirment une réelle présence.
Une exposition où notre regard ne contemple plus des objets figés mais une humanité qui reprend vie.
J'aime particulièrement ces randonneurs qui semblent marcher sur l'eau. On les voit incertains, peut-être inquiet, mais ils posent un acte de foi dont la consistance semble se situer dans leur amour mutuel. L'ensemble respire la joie. Merci Anaïs.
Arrivés dans la galerie quelques jours après le vernissage, nous avons été témoins d'une scène très belle. Un couple et leur fille venaient de faire l'acquisition d'une sculpture (http://www.sylvie-derely.fr/galerie/1-collection/detail/128-assise). C'était apparemment la première fois qu'ils achetaient une oeuvre d'art, il y a eu une joie incroyable qui s'est dégagée de cet instant. L'artiste en était toute émue, et nous avec elle. Très étonnant de voir combien l'art fait naître une communion!