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Michel Ciry, de la solitude à la présence (I)

L’artiste Michel Ciry est mort le lendemain de Noël, après une vie entièrement consacrée à l’art, en particulier la peinture. Cet homme préoccupé de cultiver les talents que son Maitre lui a donné, savait qu’au fonds de la solitude et du silence gisaient le mystère de la présence. C’est cette expérience de la communion avec Celui qui est derrière les apparences qu’il a recherché à manifester toute sa vie dans son art.  A tous les « chercheurs de Dieu », ses toiles sont une main tendue pour nous aider à passer sur « l’autre rive ». 

Michel Ciry présentant ses oeuvres. Photo : Raphaël Gaudriot ©️

Vie de Michel Ciry

Le peintre Michel Ciry vient de s’éteindre à l’âge de 99 ans dans sa « Bergerie » à Varengeville-sur-Mer, petit village normand en bordure de mer où se côtoient artistes (Monet et Braque y ont habité) et paysans sur fonds d’hortensias aux couleurs vives. L’artiste y vivait seul mais cette solitude était remplie d’une mystérieuse présence. François Mauriac, son ami, cueillait un aspect essentiel de l’oeuvre de l’artiste : « Michel Ciry est le peintre d’une certaine solitude qui atteint son expression dernière dans la vieillesse, dans le dernier âge, mais non d’une solitude sans recours. Je possède à Malaga une Sainte Face: le Christ tel qu’il le voit, et tel qu’il nous le montre, est un homme entre les hommes; c’est un visage ordinaire qui ne se distingue pas du nôtre. La divinité rayonne pourtant autour de cette pauvre figure pareille à beaucoup de celles que nous croisons dans la rue. Il n’est pas de portrait, de paysage, de nature morte dans l’œuvre de Michel Ciry, que la même présence n’anime sourdement, et c’est ce qui la rend si singulière dans ce monde que la mort de Dieu, proclamée par Nietzsche, condamne à l’abstrait, et qui ne hait peut-être la figure de l’homme que parce qu’elle lui rappelle cette âme qu’il a perdue ». 

Natif de la Baule d’un père et d’une mère doués pour l’art, il révèle dès quinze ans des dons hors du commun pour le dessin, la gravure et la musique et décide d’être les trois à la fois, avec le soutien de ses parents. C’est à cet âge qu’il rentre à l’Ecole des Arts Graphiques à Paris où il y restera jusqu’en 1937. A 18 ans, il commence ses études de composition musicale avec Nadia Boulanger qu’il continuera pendant 20 ans. Ses partitions inspirées de la poésie de Rilke, Mallarmé et Valéry furent interprétées tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Et ses titres: Stabat Mater, Le Mystère de Jésus, Dies Irae… se retrouvent dans ses œuvres gravées qu’il accomplit conjointement (on dira de lui qu’il fait partie des plus grands graveurs français).

A 19 ans, il fait sa première exposition au Petit Palais et à 23 ans, il commence à écrire son journal qui sera régulièrement publié jusqu’à atteindre à ce jour 36 volumes. Parallèlement, il continue de peindre à l’aquarelle en pratiquant l’art du carnet de voyage.

Michel Ciry aime « passer d’une civilisation à une autre, d’un univers connu à la découverte passionnante d’autre chose » [1]CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.116. : la Grèce, l’Italie et Assise qu’il affectionne particulièrement, les étendues désertiques de l’Afrique du Nord ou l’atmosphère industrielle des ports du nord de l’Europe, New-York… La passion pour toute chose caractérise l’artiste. Tous ses dons révèlent son « côté Barnum » comme lui-même le dit: « Je n’y peux rien, c’est le Bon Dieu qui m’a fait comme ça ! » [2]Interview à Varengeville-sur-Mer, le 23 juin 2004.. Mais bien que travaillant ces différents arts et techniques, il ne se disperse pas.

Traduite sous différentes facettes, sa pensée est cohérente : « Je n’ai jamais conçu ma vie autrement que dans le milieu religieux. Je n’ai jamais compris l’art pour l’art. Je veux un art plein de signification, et au plus haut niveau ». Avec le temps, il laisse de côté certaines techniques et se concentre sur des thèmes qui reviennent de plus en plus souvent : Le Christ supplicié, Stabat Mater, Marie-Madeleine, Emmaüs, Le retour de l’Enfant Prodigue.

A la fin des années 50, il arrête la composition musicale au sommet de sa renommée mondiale pour se consacrer essentiellement à la peinture à l’huile qu’il a commencé à employer en 1952, pour peindre ces sujets de prédilection : « Ce que je mettais dans la musique a été canalisé dans mon œuvre de peintre et de graveur (…) Ce n’est pas moi qui ai pris la décision d’arrêter de composer. Je préparais ma première exposition de peinture à l’huile à Paris, ce qui m’a beaucoup accaparé et depuis, je ne me suis plus arrêté. J’y vois un signe de la Providence. Toute ma vie, en fait de choix, je n’ai fait qu’obéir. C’est une condition très agréable que d’obéir ! » [3]Rencontre avec Michel Ciry (vidéo)..

Michel Ciry, La meilleure part. Photo : Raphaël Gaudriot ©️

 

Sa vie et son œuvre ne cesseront d’aller dans cette direction d’approfondissement : « Il n’y a pas à se renouveler, mais à s’approfondir, ce qui est infiniment plus important et difficultueux à l’extrême » [4]CIRY M., « Le buisson ardent », p.295.. En 2013, il inaugure son musée situé dans son propre jardin, dans lequel il expose ses œuvres les plus significatives dans les différents techniques (dessin, gravures et huile). 

Dans sa vie et toute son œuvre, l’Homme est au centre. Mauriac dit que « Michel Ciry a toujours été fidèle au visage humain », fidèle à représenter l’Homme comme il est. Ses personnages en contemplation traduisent leur être profond. Ils ne « font pas des choses » mais « sont » dans des postures révélant leur condition ontologique. Le sérieux se dégageant de ses toiles, de ses personnages, manifeste le caractère dramatique et l’unicité de chaque vie humaine créée par Dieu et pour Lui. D’autre part, la simplicité – due entre autre à l’absence de décors –  fait que notre regard se dirige aussitôt sur l’essentiel, la personne dans ce qu’elle a de plus beau: son être. Ainsi, ses toiles sont une méthode, une pédagogie pour aller vers le dedans, une invitation à passer de l’autre côté de la réalité, à sa face cachée. Nous allons donc suivre ce maître dans le plongeon dans la réalité et plus spécifiquement, dans solitude, pour y déceler la perle précieuse qu’elle contient. 

Solitude

De prime abord, les traits durs des visages austères, les thèmes choisis, peuvent paraître rebutants. La solitude, mal comprise dans notre société actuelle, est d’ailleurs présente dans bon nombre de ses toiles. « Solitude », cette série de toiles représentant des vieilles dames toutes frêles et seules, sont inspirées de sa propre mère qu’il a accueillie chez lui à la mort de son père. Ces personnes manifestent la fragilité, la précarité et l’attente de l’Homme face à la mort. Ses vieilles dames sont seules. « Solitude de Jésus » représente le Christ seul au Jardin de Gethsémani alors que ses amis dorment d’un sommeil mystérieux.  « Saül », le roi au regard accablé, est tout seul. « La première chute » est la représentation de Jésus à terre qui appelle notre compassion de son regard. « Solitude » est enfin le chef d’œuvre de la propre vie de Michel Ciry. En effet, il a presque toujours vécu seul. « La solitude est une compagne très belle, enviable, agréable et très constructive tant qu’elle est choisie. Je n’ai pas la vocation du mariage. Je suis marié avec le Bon Dieu et avec les arts. [5]Rencontre avec Michel Ciry (vidéo).» 

Michel Ciry : Solitude. Photo : Raphaël Gaudriot ©️

 

Sa façon de voir la solitude nous permet de comprendre ce qu’elle révèle. Le 22 janvier 1970, l’artiste note dans son journal : « Jean Decaux m’écrit: « Renoncez à être le peintre de la solitude et devenez le peintre de l’amour », mais que pense-t-il que je sois d’autre que le peintre de l’amour? C’est précisément ma grande et un peu folle ambition, en ces temps de haine, que de vouloir demeurer du côté de l’amour (…) Au-delà d’ingrates apparences, il s’agit de découvrir la source bruissante qui étanche des soifs très anciennes. Cette solitude dont je suis le chantre, elle n’est rien d’autre qu’un grave hymne d’amour. Si j’étais vraiment assuré que mon souhait soit pleinement exaucé au terme du voyage, à savoir cette totale consécration de mon œuvre à l’amour (…), tout un pan des inquiétudes qui m’assiègent s’effondrerait au profit d’un rayonnement communicatif qui serait la plus inespérée des récompenses. Mais, assuré ou non, il me faut aller, convaincu et hors des atteintes » [6]CIRY M., « Le buisson ardent », p.32.. C’est que Jean Decaux, à l’instar de la plupart de nos contemporains, confond la solitude avec l’individualisme, l’isolement. Alors vu ainsi, l’homme contemporain est seul, coupé des autres. Et c’est un des maux les plus profonds de notre monde d’aujourd’hui. Mais c’est parce que cet homme comprend mal le sens de la solitude. Michel Ciry, lui, perçoit celle-ci dans sa vraie nature et c’est ce que ses toiles nous révèlent. C’est pour cette raison qu’il peut assumer pleinement sa solitude et nous entraîner avec lui pour comprendre le mystère qu’elle contient. 

Présence

« Le triste individualisme de l’homme contemporain n’est pas une vraie solitude. La vraie solitude n’est justement pas un isolement : elle est en nous comme l’appel vers un Autre que les autres ne peuvent pas remplacer. Notre solitude consiste dans le fait d’être créé pour Dieu, et Dieu seul. Dieu seul peut satisfaire notre cœur : c’est cela notre vraie solitude, celle qui fait de nous des créatures sacrées » [7]Don Mauro LEPORI, « Solitude et communion ».. Notre solitude profonde est donc un fait inévitable. C’est ce qu’exprime Michel Ciry dans son journal : « La solitude est mon lot. Il est convenu d’appeler cela l’indépendance, mais on ne saurait équitablement s’y tromper. Je ne m’en plains d’ailleurs aucunement, rien ne se trouvant propice à l’entretien avec Dieu comme l’est cet état » [8]CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.171.. Ses mots expriment ce que ses toiles crient au regard de qui veut bien faire le travail de les regarder. Elles sont un révélateur de la condition ontologique de l’homme: un être créé par Dieu et pour Dieu, le Seul qui le comblera entièrement. Toute son œuvre est traversée par la solitude mais solitude de l’homme qui n’a pas peur d’affronter celle-ci et d’aller au-delà de son enveloppe apparemment ingrate, au cœur de celle-ci, au cœur de son cœur.

Michel Ciry est un maître pour nous éduquer à ne pas nous arrêter à la surface des apparences car l’important, c’est ce qui est caché. Il nous éduque à regarder les personnes dans ce qu’elles ont d’essentiel, leur cœur fait pour être uni à Dieu. « Ces signes qu’il faut essayer de comprendre et à l’appel desquels, aussi discrets qu’il soit, il faut se rendre (…) A cette soumission nous devons presque toujours la meilleure expression de ce que nous portions en nous » [9]CIRY M., « Le buisson ardent », p.38.. L’artiste nous prend la main en faisant passer notre regard de la laideur apparente des traits durs et des visages émaciés et graves, des bidonvilles avec leurs mauvaises odeurs et des pauvres repoussants à la beauté cachée de la Personne qu’ils ont rencontrée et qui demeurent dorénavant dans leur cœur, au cœur de chaque pauvre des bidonvilles et plus loin encore, au cœur de chaque personne où qu’elle se trouve, de la favella de Salvador da Bahia à Manhattan ou la Défense. Contempler les personnages de Michel Ciry nous emmène toujours plus loin, comme la vie du charisme qui ne s’arrête jamais de nous emmener sur l’autre rive, c’est-à-dire au cœur du cœur de tout homme. 

Michel Ciry nous éduque aussi particulièrement à regarder les personnes en lien à leur finalité et découvrir ainsi leur beauté, le sens de leur vie. En effet, la finalité détermine la forme, elle informe et illumine toute la réalité. Et le peintre manifeste la finalité de l’homme dans son attitude de chercheur, d’un être se posant des questions, d’un ami ayant soif de l’Ami, d’une créature appartenant à son Créateur, le Père. Notons que la simplicité des arrière-plans et des vêtements met en relief les visages et les yeux, fenêtres de l’âme, et les mains : « Les deux pôles de mon œuvre sont les visages et les mains. Un visage est une confession publique. La main est un second portrait » [10]CIRY M., Rencontre avec Michel Ciry (vidéo)..

Cette quête de Dieu se lit sur les visages de ses personnages, qui sont creusés à force de chercher la Présence ; les « barbes de trois jours » des hommes, les traits tirés des personnages à force de veiller manifestent cette attention. Ils consacrent toute leur énergie à se plonger sans cesse dans le magma de la réalité pour y déceler le noyau essentiel, la perle précieuse. Souvent, les personnages regardent au loin et non pas directement nous ou l’autre personne dans la toile, pour montrer à la fois que l’homme est un chercheur de Dieu, et c’est ainsi que se définissent essentiellement les volontaires de Points-Cœur, mais aussi que la vraie relation avec l’autre n’est pas possession mais communion vers le destin, reconnaissance d’un plus grand que soi en soi et en l’autre. La réalité ne s’arrête pas à ce que l’on voit, aux murs de la maison, aux apparences des hommes, aux événements « bruts », mais comme ces regards s’étendant vers l’infini, la réalité et les personnes sont un mystère qui, pour être aimées et comprises, doit être considérée telle. Leur regard est dramatiquement tendu vers quelqu’un. Ce n’est pas une rêverie abstraite mais l’expression que leur vie a une finalité qui est une personne qui seule comble toutes leurs soifs. Les mains, prolongement du corps, « incarnation de l’intelligence » (Paul Valéry) sont exagérément longues chez les personnages de Michel Ciry. Elles suggèrent ainsi que le corps n’est pas une fin en soi mais un tremplin vers l’éternité qui ne finit jamais, vers le Christ. D’autre part, toujours elles accompagnent, soutiennent et orientent vers le Christ et ne retiennent jamais à la personne.

C’est que la virginité est une réalité très marquée chez Michel Ciry : « L’œuvre d’art est sauvée de la vanité par le point d’attache qui, plus ou moins fortement, la lie à Dieu. D’où la peine que j’éprouve à continuer de traiter de certains sujets qui m’en semblent totalement détachés. Mais est-il un seul motif qui puisse vraiment ne pas dépendre de la source de toutes choses? Aussi, peut-être ai-je tort de rejeter ce qui demeure, à mon insu, sans doute beaucoup plus valable que je ne le pense » [11]CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.421.. L’artiste comprend que « l’unique modalité pour sauver les choses, les autres et soi-même est d’accepter une distance, c’est-à-dire reconnaître l’altérité de ce que l’on aime, reconnaître que la référence authentique et totale de l’autre ne pourra jamais être moi, mais seulement le mystère de Dieu. L’instinctivité porte à identifier le tu avec le je, à vouloir que le je soit Dieu pour le tu. De cette façon, on détruit l’autre et soi-même », l’autre devient une idole. Michel Ciry nous entraîne dans le regard même du Christ : « La signification ultime de la vie apportée par le Christ, du regard qu’il posait sur les choses et les personnes est la conscience du lien de toute chose avec le mystère du Père. Le Christ est venu et est mort en croix pour nous introduire dans l’expérience de son rapport avec le Père » [12]Don CAMISASCA M., « Le défi de la Paternité »..  En ce sens, il est un prophète qui « dit tout haut ce que beaucoup pense tout bas » dans son journal, dans ses toiles, dans sa vie : « La virginité est une modalité de vie qui crie le nom du Christ, qui crie le Christ comme unique raison et unique possibilité de plénitude de vie. La virginité est prophétie parce que celui qui la vit crie au monde que la vérité du monde est le Christ, que le Christ est tout, que le Christ est la signification de tout » [13]Don GIUSSANI L., « Le temps et le temple », p. 21..

Enfin, les personnages de Ciry que sont Jean, Marie, les disciples d’Emmaüs… ont rencontré le Christ, ils sont devenus ses amis. Depuis, leur être manifesté par leur regard est brûlé par cette rencontre. Ils sont différents. Et ceux qu’ils rencontrent désormais sont à leur tour bouleversés par leur regard, par ce qu’ils sont. Leur amitié avec les autres devient ainsi une porte ouverte à l’amitié avec le Christ. Aujourd’hui, en regardant ces personnages sur ces toiles, notre liberté est de nouveau provoquée. Ces regards nous rappellent la présence d’un Autre. D’ailleurs, tous ses personnages ont presque tous le même visage, celui de leur Ami. « Je vends des toiles représentant des Arlequins et des matelots et les gens ne se rendent même pas compte que c’est le visage du Christ que j’ai maintes fois peint qu’ils ont en face d’eux! » [14]Interview à Varengeville-sur-Mer, le 23 juin 2004. Le Christ est l’archétype de ses personnages car il peint chaque personne comme elle est : à l’image du Fils. C’est ainsi que nous avons l’impression que chaque personne se ressemble. Michel Ciry devient ainsi notre ami, un des critères essentiels de l’amitié n’est-il pas de nous rappeler la Grande Présence du Christ ? « La récompense du peintre est de donner des réponses à des personnes qui les attendent. On établit un dialogue entre son travail et des personnes. Certaines deviendront des amis par le truchement du tableau » [15]CIRY M., « Rencontre avec Michel Ciry », vidéo.. Points-Cœur, à sa manière, veut vivre de ce mystère de la rencontre et de l’amitié qui prolonge aujourd’hui la rencontre et l’amitié de Jean avec le Christ, des disciples d’Emmaüs avec leur Seigneur, de la pécheresse avec son Rabbi.

(à suivre…)

 

References

References
1 CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.116.
2 Interview à Varengeville-sur-Mer, le 23 juin 2004.
3, 5 Rencontre avec Michel Ciry (vidéo).
4 CIRY M., « Le buisson ardent », p.295.
6 CIRY M., « Le buisson ardent », p.32.
7 Don Mauro LEPORI, « Solitude et communion ».
8 CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.171.
9 CIRY M., « Le buisson ardent », p.38.
10 CIRY M., Rencontre avec Michel Ciry (vidéo).
11 CIRY M., « D’Assise à Manhattan », p.421.
12 Don CAMISASCA M., « Le défi de la Paternité ».
13 Don GIUSSANI L., « Le temps et le temple », p. 21.
14 Interview à Varengeville-sur-Mer, le 23 juin 2004
15 CIRY M., « Rencontre avec Michel Ciry », vidéo.
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2 Commentaires

  1. Chantal

    Je découvre votre article qui reflète de manière si profonde l’oeuvre de Michel Ciry  et sa spiritualité (celle de l’homme, celle de l’artiste) qu’il déchiffrait pour lui-même et avec ses lecteurs, dont je suis, au fil des pages avec une intensité rare… vous mettez (I) c’est donc que vous donnerez une suite à votre propos ? Je l’espère et je ne doute pas que cet artiste après toutes ses années de quête soit désormais dans la lumière de Dieu son Père. Et son œuvre touche de longues longues années encore ceux qui ne s’arrêtent pas à son apparente austérité, et qu’ils vous lisent pour mieux la recevoir.

     

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