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Une exposition de photos et de vidéos de Points-Cœur se tient jusqu’à la fin du mois de janvier dans un bar branché des beaux quartiers de Naples. Le mariage est étonnamment harmonieux, à vrai dire – les photos en format carré style Instagram, la musique sélect du magasin de disques attenant, l’ambiance originale servie par la lumière tamisée et les affiches de tous genres, d’AC/DC à Bruce Springsteen en passant par Nick Cave.

 

 

Nous avons été invités là par un jeune ami travaillant au rayon musique de l’endroit. Il nous a fait connaître le propriétaire, qui a la fibre sociale. Le courant est passé, et nous nous sommes lancés dans une exposition de vingt huit photos présentant sept portraits de jeunes amis de l’Alpha Center ainsi que leur milieu de vie. Le clou en sont sept courtes vidéos de trois minutes accessibles uniquement sur place par le scan d’un code QR.

 

 

Tourner ces images a été un petit événement. Tout d’abord expérimenter l’accueil et la disposition de nos amis à se laisser filmer dans l’intimité de leur chez-soi. Puis constater la gratitude réciproque née d’années d’amitié qui rend les images si naturelles. Voir transparaître à l’écran une sagesse inattendue, tel ou tel geste d’une profonde beauté, notamment dans le rapport entre parents et enfants, mais surtout un rapport au réel, à la vie, qui distille l’espérance. Enfin recueillir le regard et la préoccupation de l’un ou l’autre des volontaires pour un enfant. Tout ce que nous connaissons de PC en une petite épiphanie de sept fois trois minutes.

 

 

De tels événements, il faut bien le constater, sont de beaux catalyseurs. Au-delà des rencontres nouvelles qu’ils permettent, de la publicité qu’ils nous offrent, des quelques ressources supplémentaires qu’ils contribuent à trouver, ils relancent notre enthousiasme en nous dévoilant à nouveau le trésor dont nous sommes dépositaires.

 

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