Qu'elles soient politiques ou religieuses, les bonnes intentions pavent notre conscience. Complices du divertissement, on immole sur l'autel de la communication la vérité de l'être, la vérité de parole, la profondeur de l'expérience. Dans cette délectation de la superficie, on se rassure par la générosité de nos valeurs. Autant de slogans à l'emporte-pièce qui n'emportent pas notre cœur.
Est-on tenu de ne présenter qu'une affable figure de ressuscité ? Cette candeur affectée prétendrait-elle dominer le visage même de celui qui a pourtant été accroché si haut que nous ne pouvons que lever les yeux pour apercevoir son ahurissante lumière ? En vérité, ce dont le monde a soif, comme du reste, chacun de nous, c'est de rencontrer quelqu'un « qui marche véritablement sous le regard du Père », fût-ce dans les larmes, comme nous le confiait le poète chilien, athée par défaut de vérité suffisante, Raúl Zurita.
Telle est la douloureuse espérance du poète. Le jeune allemand Peter Bouss tente de la porter à bout de bras en arpentant les gloires périlleuses de la forme ancienne. Saisi à la gorge par le mensonge ambiant, il préfère risquer les abîmes de la mélancolie plutôt que cette coupable médiocrité qui prétendrait évacuer le drame. Car on ne peut rien exclure de la réalité sans se couper par là même de la possibilité de vivre un "Amour vrai".
De la Tour, Marie Madeleine au miroir
Danke für dieses schöne Gedicht dessen Titel "Echte Liebe" so schön klingt.Ich hatte noch nie von Peter Bouss gehört.J'ai lu,relu et relu…fait une recherche sur Marie-Madeleine au miroir…au fait Gratuliere für die Uebersetzung!! Félicitations pour la traduction ….MCD
Chère MCD, merci pour votre mot ! Vous entendrez encore parler de Peter Bouss sur Terre de Compassion…
Merci de nous avoir partagé ce poème qui rejoint tant le coeur de l'homme !