Le 20 mars dernier, deux chorales libanaises décident de poser un pas d’unité à travers ce qu’ils ont en commun : la beauté du chant liturgique. Il s’agit de la chorale de l’Archidiocèse du Mont-Liban des grecs orthodoxes, et celle de saint Estephan, fondateur du Patriarcat grec catholique.
Cette vidéo (Facebook) de la répétition montre la complicité entre les deux choeurs
Monsieur Joseph Yazbek, chef du choeur orthodoxe, prononce au début du concert ces quelques mots : «… L’Eglise Melkite et orthodoxe étaient une seule église au départ. Nous étions un seul peuple. Un seul héritage liturgique nous unit encore aujourd’hui, et c’est le principal. Pourquoi ne pas partir de ce premier trésor que nous avons déjà en commun ? » Malgré la douleur de la séparation, « dans le panier de chacune des deux églises a été comme déposé mystérieusement des talents que chacune des deux églises a su faire fructifier, et regroupant ce soir ces talents, nous offrons le trésor d’un monde encore plus beau au Christ ».
Une grande foule est venue prier, reconnaissant que là où le péché divise, la grâce de la prière à travers la beauté du chant replonge dans le grand Kyrie de la semaine Sainte. En écoutant ces chants, ils ont mendié l’unité, fruit de la Résurrection du Christ et œuvre de l’Esprit Saint.
Tous ceux qui ont participé à ce concert, ont gouté à la beauté de l’unité, ont été témoin de ce patrimoine précieux appartenant aux deux églises, précieux car il ramène à cette même prière du Christ, la veille de sa passion : « Que tous soient un, comme toi Père, Tu es en Moi et Moi en Toi » Jn 17, 20
Une des vidéos du concert (Facebook)
Ci-dessous la traduction d’un des chants du Vendredi Saint, de la liturgie orthodoxe et byzantine : Donne-moi cet Etranger
Voici le chant Donne-moi cet Etranger, chanté par la chorale grecque orthodoxe de Saint Romanos, Liban :