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Diego Valencia, le sacristain mort pour sa foi à Algeciras

À la fin du XVIIe siècle, un navire portant une image de la Vierge Marie avec une feuille de palmier dans la main ne pouvait pas prendre la mer chaque fois qu’il le voulait, empêché par la force des vagues et la mer agitée. Ce n’est que lorsque, après mille tentatives, la caisse contenant la statue de la Vierge a été posée sur la plage que la mer s’est calmée et que le bateau a pu continuer sa route sans la statue de la Vierge, qui a décidé de rester dans la ville andalouse d’Algeciras. C’est là qu’elle a vu l’un de ses fils être poignardé puis assassiné il y a trois jours.

 

la Virgen de la Palma (Source)

 

Peu de médias parlent de cette tragique nouvelle. Une tragédie car confirmée comme une attaque terroriste, mais aussi un geste de « charité » infini qui a sauvé la vie de tant de fidèles de l’église de La Palma, parmi lesquels de nombreux enfants. Diego Valencia avait 65 ans et était sacristain de l’église de la Virgen de la Palma depuis plus de 8 ans. Il travaillait comme fleuriste et avait un amour particulier pour la Vierge Marie, puisqu’il avait auparavant été sacristain de l’église de la Virgen del Carmen, en raison de sa dévotion à la patronne des marins.

Le père Ruben, curé de l’église, affirme que le geste de Diego était un geste d’amour « pour la foi, l’église et ceux qui sont à l’intérieur » [1]https://sevilla.abc.es/andalucia/cadiz/diego-valencia-sacristan-murio-defendiendo-algeciras-20230126175612-nts.html . Le jeune terroriste, avant d’arriver à l’église où il a commis son crime, avait déjà grièvement blessé un autre prêtre et quatre personnes d’une église voisine. Sans sa rapidité d’action, cette tragédie aurait fait d’autres victimes.

Attentif à la liturgie et disponible pour ouvrir et fermer l’église pendant la journée. Diego Valencia a reçu le premier coup de machette au moment où il ramassait le calice et la patène du maître-autel, à la fin de la Sainte Messe, comme il le faisait chaque jour. Le second coup a été porté dans le cimetière où il s’était échappé en saignant. Il a crié aux gens de faire attention aux enfants qui étaient dans les classes de catéchisme en disant : « Ne les laissez pas sortir », ce cri a été la sentence de mort car juste après il a reçu le coup mortel.

Une vie sous le regard de la Vierge Marie et une préoccupation constante pour tous les membres de l’Église dont il s’occupait « avec attention et révérence » sont les exemples laissés par ce sacristain, mort mercredi en défendant le temple de la Vierge Marie et les personnes qui vont la prier.

 

(Source)

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