de Silvia Cechetto 12 janvier 2011
La crise économique qui touche l’Europe, et l’Espagne en particulier, provoque une nouvelle vague migratoire. Les jeunes Espagnols, parmi les personnes les plus touchés par le chômage, cherchent des horizons nouveaux. L’Argentine est le pays sud-américain qui accueille le plus grand nombre d’entre eux.
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Depuis l’année 2008 la crise économique touche fortement l’Espagne. Nous avons pu être témoins de cela à travers, entre autre, le mouvement des « Indignados », qui a commencé à Madrid et qui a pris, par la suite, une ampleur mondiale. Le taux de chômage et le manque d’opportunités pour les jeunes Espagnols ont provoqué un exode qui les mène dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Sud, à la recherche de travail et d’une vie meilleure.
L’Argentine accueille, depuis 2009, 1 200 jeunes Espagnols par mois, et ceci jusqu’à aujourd’hui, d’après la consultante internationale Adecco, qui élabore ces informations d’après les renseignements donnés par le Ministère du Travail et de l’Immigration d’Espagne. C’est ainsi que les Espagnols sont actuellement le troisième groupe migratoire non « latino » en Argentine, derrière les Chinois et les Américains du Nord. Ces jeunes nouvellement arrivés ont entre 25 et 35 ans et sont hautement qualifiés. Ils arrivent à la recherche « d’un travail, d’une qualité de vie différente, d’une vie sociale et culturelle intéressantes », selon leurs propres paroles.
Cette recherche inlassable d’un futur meilleur, d’une vie meilleure, est inhérente à l’être humain. Tout au long de l’histoire l’homme a poursuivi cette quête. Il est impossible de lui arracher cette aspiration et ce besoin de se donner, de travailler afin de participer à la construction de la société et de sa propre vie. Et il a besoin de le faire dans une communauté, en faisant partie d’un peuple avec lequel il s’identifie. Toute personne est consciente, même de façon obscure, que son existence participe à quelque chose de plus grand et que son travail est nécessaire dans la construction de la société. Elle cherche alors le lieu où elle pourra l’accomplir en mettant à profit toutes ses capacités.
Merci pour cet article qui rappelle une réalité peu connue de l'économie européenne (43% de chômage chez les moins de 25 ans); cependant à vous lire on a l'impression que le monde serait un "grand village" ou chacun pourrait partir trouver du travail ailleurs…n'est ce pas nier le fait que pour beaucoup quitter son pays est un déracinement? que renoncer à la construction de la société où on a grandi est un déchirement pour certains?
Je me demande bien pourquoi ces jeunes ne choisissent pas le Chili… Cela contribuerait sans doute à leur recherche de bonheur de manière notoire…
à leur place, je choisirais plutôt la Bretagne…
Je ne vois pas l'intérêt de cet article, avec son dernier paragraphe jargonneux plein d'assertions toutes faites… Si quelqu'un veut éclairer ma lanterne !
Travaillant actuellement en Colombie, je reconnais que c'est appréciable d'être dans un pays où on sent qu'il y a une place pour nous.