Home > Eglise > Dans ton Assomption tu n’abandonnes pas le monde, Ô Mère de Dieu

Dans ton Assomption tu n’abandonnes pas le monde, Ô Mère de Dieu

« Sa dormition,- de même que sa vie entière- , n’est que rencontre, amour, approche et montée vers la lumière de l’éternité qui jamais ne s’assombrit ni ne connaît de déclin… La mort est ici vaincue de l’intérieur, libérée de tout ce qui emplit de crainte et de désespoir… Elle se transforme ‘en aube du jour mystérieux’.

Aussi dans cette fête, il n’y a ni tristesse, ni sanglots funéraires, ni douleur, mais uniquement lumière et joie, comme si pour chacun de nous, qui approchons ce seuil inévitable, s’ouvrait déjà la porte d’où proviennent les rayons resplendissants de la victoire qui avance, du Royaume de Dieu qui vient vers nous.

En ces journées d’août, où la nature atteint l’apogée de la beauté et devient elle-même, en quelque sorte, doxologie, espérance, signe d’un autre monde, dans cette lumière particulièrement festive, retentissent les paroles de cette prière : ‘Ni le tombeau, ni la mort n’ont pu retenir la Mère de Dieu, infatigable dans ses prières. Car elle est passée à la vie, celle qui est la Mère de la Vie’. La mort, cessant d’être mort, rayonne d’éternité et d’immortalité ».

 

Père Alexandre Schmemann, « Vous tous qui avez soif », p. 275

 

Tropaire de la Dormition de la Vierge Marie – Liturgie Byzantine.

« Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit. Ô Théotokos, Mère de la Vie. Les nuages, lors de ton immortelle dormition, ont détourné les apôtres vers l’Infini. Et après qu’ils aient été dispersés dans le monde, devant ton corps pur ils ont été réunis. En déposant ce corps  avec révérence, ils ont chanté avec l’Ange Gabriel, en disant : Réjouis-toi, ô pleine de grâce, toi la vierge mère inépousée, le Seigneur est avec toi. Avec les apôtres nous te disons: intercède pour nous auprès du Seigneur, car il est Ton fils et notre Dieu, afin qu’Il sauve nos âmes ».

 

Photo: La Dormition de la Vierge. Entre 950 et 1000. Icône byzantine en ivoire. Metropolitan Museum of Art, New York. Source (internet)

Vous aimerez aussi
« Ô mon peuple, que t’ai-je fait ? »
Où fuirions-nous, loin de Toi ?
Komitas : de la folk à la Liturgie
Christ est ressuscité !

1 Commentaire